tralala

une histoire de plus

Samedi 16 janvier 2010 à 15:36

C'est un concentré de pensées. Bordel confus. Mais elles sont là pour sauver le tout.
Une heure au téléphone avec toi, c'est  comme partir sur la lune. C'est magique et réel. J'en avais besoin et ça m'a fait le plus grand bien.
Et puis même si voilà. Je souris à cette vie si jolie. C'est la première fois que je me sens moi.
C'est un peu la course mais au moins je n'ai pas l'impression de perdre mon temps.
Et je regarde mes albums photos, et je m'imagine dans cette rue avec vous.
Je vous emmènerais Place de la Com. On essayera des leggins léopard au Zara du Polygone. On ira se faire une chicha à l'Actuelle. On pourra faire des marelles à la plage de la Grande Motte. On boira au Rebuffy Pub. Et on perdra la tête au Panana.
Je vous présenterais à toutes ces petites bouilles qui me sont maintenant si familières. Et tellement importantes...
On se posera sur un banc à l'esplanade et on regardera le soleil droit dans les yeux.
Enfin, on rigolera autant que l'on pourra... A en avoir le souffle coupé...


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Ca devient une sorte de routine peu ordinaire.
Toujours les mêmes choses à voir, à dire, à boire, à fuir.
Mais avec tellement de force.
Je m'extasie encore et toujours plus.
J'aime. Je vis.

Lundi 11 janvier 2010 à 19:12

Et l'on se promène les mains dans les poches, si près, si proches.

7h22. Ouvre les yeux. Le gosier enflammé, d'avoir trop bu, d'avoir trop fumé. Marche. Marche. Marche. Sans plus penser à rien. Mon coeur a faim. Douces notes qui s'échappent de mon i-pod. Doute comme si je ne me souvenais plus du code. Le trou. Les larmes amères sur mes joues.
Mon avenir est bossu. Ma vie est bancale.
Et je patiente. Je compte les moutons et les nuages.
Je prends des chansons en otage. Je me les approprie, pour ne faire qu'une.
Une pauvre idée pour ne rien oublier. Un souvenir, un message, un mirage?
Ma météo est maussade. Je suis méchante. Mais... chante!
Les pensées tournoient et s'écrasent lamentablement.
"Qu'est-ce qui te chagrine?"
Mais regarde comme il fait beau.
Mais regarde comme je suis de trop.
Parce que regarder les photos me fait trop mal.
Comme si tout ce que j'avais construit se détruisait petit à petit.
Trop fragile, ça me tue.
Et puis le silence, la surdité.
Là j'ai entendu ta voix.

Qui me disait je pense à toi.





Et si c'est le temps qui passe qui fait qu'on se connait, faut que le temps passe et ne s'arrête jamais.

Samedi 9 janvier 2010 à 19:34

"La perfection n'existe pas".
Elles se ressemblent, c'est fou. Plus je la découvre et plus je la trouve merveilleuse. Le hasard m'est chanceux parfois.
Je m'extasie devant la neige. Tout ce blanc est beau. Mais j'ai mal au ventre.
Douleur sournoise qui serpente mes intestins. Sous la douche, je m'observe.
Putain, je suis conne. C'est vrai, je donne des conseils que je ne suis pas.
Et je pense à vous. Tellement fort que vous devez avoir vos oreilles qui sifflent.
Comme j'ai besoin de vous enlacer, de vous embrasser, de faire des Time's up, de faire des bolas, de faire des bulles, de ne rien faire, de se regarder. Et de rire. Surtout.
La vie est dure.

 
Les trépannées de la RN12
Les arlequeen
Car à passe
Les cerises grignottes
Démeusure


Jeudi 31 décembre 2009 à 15:20

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Première. Les mains en face du nombril. "Mais il est super haut le tien!". Je ris. Elles me font oublier mes regrets. Elles me font oublier tout court. "Tu dois te niquer les orteils". Pauline est venue. Géant. Maman aussi est venue. Malaise. "Elle est plus fine, elle est belle, elle réussie tout". Retenez moi ou je la frappe.
Il faut que je vous écrive. Parce que là vraiment, j'abuse.
Joyeux Noël Bonne Année Joyeuses Pâques tant qu'à y être.
J'ai le vertige. Devant le trou béant de mon existance. Il faut que tu te bouges me dit-on. Je laisse les émotions m'envahir, m'engloutir. Je ne peux pas vivre sans ses moments, ses instants où tout self-contrôle t'échappes, où tu pleures parce que les larmes viennent toute seule, sans raison.
Tout à l'heure, je me suis levée, j'ai regardé à côté de moi, j'ai cherché quelqu'un. Peu importe qui. Mais quelqu'un qui m'aide. J'ai levé les bras vers le plafond, la tête calée sur mon oreiller, les yeux fermés. Comme un croyant implorant son Dieu. Et j'ai attendu. Dans cette improbable position. J'ai attendu qu'on ouvre la porte, que l'on voit mes larmes, que l'on me prenne dans ses bras, que l'on me porte, que l'on me sourit.
Rien de tout cela ne m'arrive. C'est dans les films. Point.
Ah non, j'ai autre chose à rajouter.
Je suis comme ça parce que. Parce que. Et pourquoi? Je m'embrouille. Les voix se mêlent. Je cours les rattraper. Il est trop tard. Ou bien trop tôt. Au moins, je ne pense plus. Parce que je ne peux plus. Me vient seulement des mots dénudés de sens. Des mots semés que vous récolterez. Ou non.
"Encore une fois, j'ai passé une très bonne soirée". Les pensées s'emballent. Le comportement ne suit pas. Je suis un molusque.

Samedi 26 décembre 2009 à 13:28

 
Un de perdu... Deux de retrouvés?...
Soulagée, tel est le mot.
J'ai eu des tonnes et des tonnes de cadeaux, c'est ça d'avoir une famille élastique.
Quoique.
Il y a toujours des regards d'intense envie devant les cousines.
La chance.
Comment ça ferait si j'avais mes deux parents avec moi? Est ce qu'on rigolerait comme ça? Est ce qu'on se ferait des bisous pareil que les autres?
Idiote.
Les jours comme ça me rendent folle.
C'est les premières vacances de Noël sans eux, ni elles.
Si je claque des doigts, est ce que je me téléporte? Aller, c'est Noël, il peut bien m'accorder ça le barbu...
Et puis j'ai peur d'elle.
Si seulement... Non, c'est trop méchant.
A cause de toi. Toi, toi, toi.
Et moi? La chair de ta chair? Non, c'est vrai, on est pas très "sentiments" chez moi.
Et si je change de plan? Non. Si. Fais chier.
Merry
Christmas.

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