tralala
une histoire de plus
Jeudi 31 décembre 2009 à 15:20
Première. Les mains en face du nombril. "Mais il est super haut le tien!". Je ris. Elles me font oublier mes regrets. Elles me font oublier tout court. "Tu dois te niquer les orteils". Pauline est venue. Géant. Maman aussi est venue. Malaise. "Elle est plus fine, elle est belle, elle réussie tout". Retenez moi ou je la frappe.
Il faut que je vous écrive. Parce que là vraiment, j'abuse.
Joyeux Noël Bonne Année Joyeuses Pâques tant qu'à y être.
J'ai le vertige. Devant le trou béant de mon existance. Il faut que tu te bouges me dit-on. Je laisse les émotions m'envahir, m'engloutir. Je ne peux pas vivre sans ses moments, ses instants où tout self-contrôle t'échappes, où tu pleures parce que les larmes viennent toute seule, sans raison.
Tout à l'heure, je me suis levée, j'ai regardé à côté de moi, j'ai cherché quelqu'un. Peu importe qui. Mais quelqu'un qui m'aide. J'ai levé les bras vers le plafond, la tête calée sur mon oreiller, les yeux fermés. Comme un croyant implorant son Dieu. Et j'ai attendu. Dans cette improbable position. J'ai attendu qu'on ouvre la porte, que l'on voit mes larmes, que l'on me prenne dans ses bras, que l'on me porte, que l'on me sourit.
Rien de tout cela ne m'arrive. C'est dans les films. Point.
Ah non, j'ai autre chose à rajouter.
Je suis comme ça parce que. Parce que. Et pourquoi? Je m'embrouille. Les voix se mêlent. Je cours les rattraper. Il est trop tard. Ou bien trop tôt. Au moins, je ne pense plus. Parce que je ne peux plus. Me vient seulement des mots dénudés de sens. Des mots semés que vous récolterez. Ou non.
"Encore une fois, j'ai passé une très bonne soirée". Les pensées s'emballent. Le comportement ne suit pas. Je suis un molusque.
Ajouter un commentaire