tralala

une histoire de plus

Samedi 1er février 2014 à 16:53

Je viens pour me vider la tête. Ma tête déjà bien vide.

Sois méfiante ma fille. Sois prudente. Ne te fais pas mal, surtout. Protège toi. Méfie toi des hommes. Méfie toi du loup qui rôde dans la forêt. C'est mal. Pourquoi te fais-tu mal?

Enlèves ton armure, et vire ton casque. Garde tes ongles, au cas où. Vis. N'écoute plus je t'en prie, vis. Découvre. Sois curieuse ma fille. Sois désireuse. Pourquoi ne te ferais-tu pas du bien?

Le non comme un échec.
L'erreur comme un échec.
La faute comme un échec.
La honte comme un échec.
La beauté comme un échec.
La réussite comme un échec.
Le bonheur comme un échec.

J'ai besoin de sécurité je vous jure, mais a en être fatigante. J'essaie de comprendre pourquoi mais je ne veux pas forcément trop comprendre. Laissons place aux aléas, aux hasards, aux paradoxes. Tout ne s'explique pas. Mais tu sais que c'est chaud patate vénère de dire "salut, moi c'est moi" quand ce regard pèse sur toi (il est pas light ce regard crois moi) et quand ce silence plane. Enfin te foudroie. Parce que le silence dit plein de choses. Oui, il en raconte des conneries, des vérités. Et vu qu'il est silence, il est forcément interprété. Souvent très mal d'ailleurs.

Je m'écaille. Comme le vernis tu sais, quand il s'en va un peu et que tu grattes ton ongle pour qu'il parte complètement sauf qu'il laisse une trace dégueulasse. 


J'ai retrouvé cette personne. Cette exception. Cet extra. Nous verrons ce qu'il adviendra.
Mais se retrouver comme ça, s'enlacer comme si on ne s'était jamais quitté, c'est si intense, tellement... miam. Black coffee.


* "Mourir de dire, la honte", titre d'un bouquin de BC

Vendredi 31 janvier 2014 à 21:01

 Etre en veille sociale nous dit-on. Rester en vie sociale me dis-je. Déjà vieille sociale.

Il y a des cons partout. Bien plus dans le secteur du social d'ailleurs. Ca fait peur. Bien sûr que moi aussi je suis conne et que je me fais peur. Mais je suis seule dans ma connerie. Quand il y a des gens, comme vous et moi, dans la connerie, ça devient inhumain. Je crois que plus j'avance et plus j'ai l'impression d'être à contre-courant. J'entre dans un monde paradoxal. Fait de conditions, de critères, d'images, de réputation et d'évaluation. On me dit d'y mettre du sens, c'est insensé. Moi je crois qu'on se fout de notre gueule et qu'à force, on se fout nous-mêmes de la gueule des autres, sans même s'en rendre compte. Absurde. 

Plus j'avance et plus j'y vois clair dans ce brouillard.

Et quelle est la suite après le sein, le col de l'utérus, le sternum et le foie dites-moi?


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Lundi 11 février 2013 à 21:01

 J'ai encore beaucoup de choses à comprendre.

J'ai encore beaucoup de souvenirs à me rappeler.

Je suis à bout. Bout de ficelle. J'ai m'ennuie dans cette vie qui tourne en rond. Je tombe, que dis-je, je m'effondre.

Et dans son silence, elle cria.


Mardi 12 avril 2011 à 23:47

Il existe un chemin couvert de pétales de roses au Pakistan. On les fait sécher avant d'en faire des huiles essentielles. On peut marcher dessus sans risquer de les abimer, au contraire, ça permet de les tasser.
Il existe une âme pleine de bonnes intentions. On la fait sécher avant d'en faire une personne bien. On peut marcher dessus mais ça n'est pas sans risque.

J'ai enchaîné les malaises, les maladresses. Je voudrais revenir en arrière, être un bourgeon prêt à éclore.
Aujourd'hui je suis fanée.
Mais il y a bien pire.
Et puis le printemps revient.

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Lundi 7 février 2011 à 20:28


Page blanche sur ma vie.


















J'ai changé. Beaucoup. En mal. Un peu. Cette formation me formate. Ou me déformate, j'en sais rien. Je ressens juste que je ne suis plus tout à fais la même. Je me surprends à penser des choses négatives qui ne m'auraient jamais traversé l'esprit auparavant. Je me trouve bidon. Je n'ai même plus de mémoire. Je ne sais plus me rappeler des bons souvenirs, des bons délires ou même de ce que j'ai pu manger hier. Ils me font perdrent la tête, tous. Je voudrais redevenir ce que je ne suis plus. Je voudrais que tout s'arrange. Que nos problèmes s'évaporent. Je voudrais qu'ils guérissent. Je voudrais guérir. H. descend dans 3 semaines. "Tu ne dis rien? Tu ne veux pas de ta mère?". Une belle année de Montpellier à Marseille, c'est possible? Mais qu'est-ce qu'il me prend? Alors j'essaie de ne pas perdre le nord. De ne pas perdre l'Ouest... Et je me souviens avec peine nos yeux rivés sur ces films à la con, nos aprem' de folles mélodies, nos missions-plage le dimanche soir. Vivons dans le présent. Du moins, tâchons de nous souvenir d'aujourd'hui.

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