tralala

une histoire de plus

Vendredi 20 novembre 2009 à 18:08

Je suis étonnée par la ressemblance des individus. Au fond, on a un peu tous les mêmes peurs, les mêmes envies, les mêmes angoisses.
Chaque personne a eu plus ou moins les larmes aux yeux en oral ce matin.
On est pas là par hasard.
Justine nous a cloué sur place. La force de ses pleurs, de ses mots qui sortaient malgré tout, l'importance pour elle de se vider....
Hafida nous a fait monté les larmes aux yeux. Tout comme Laura, Charifa, Sophie, Aurélie, Anne-Lise ou même Ludivine...
Certaines gèrent parfaitement, ont un recul et un courage exemplaire.
D'autres se battent malgré tout, trouvent les mots pour comprendre, pour approfondir.
Matinée intense en émotion. Les gens sont beaux. Même écorchés ou meurtris.
Je suis surprise de voir comme la nature humaine m'étonne chaque jour.
Les liens sont d'autant plus forts. C'est impressionnant tellement c'est réel.
On ne fait pas qu'effleurer ou survoler les émotions. Elles nous emportent, nous arrachent, nous enveloppent...
L'atmosphère était étrange. Des fois gênante.
Les vies se succèdent, les questions s'amoncellent. Et puis "next".
Ce ballet d'émotions me donne le vertige. J'en tremble.
Il faudrait quelques notes de piano pour accompagner ces voix. Ces voix cassées, brisées par la peine, le chagrin. Ces voix si concrêtes. "C'est pas le monde des Bisounours". Non, c'est puissant. Les mots brisent les vitres et le silence lourd.
Le visage écarlate, les yeux embués, le souffle court.
Triste beauté.

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Futile. Banale. Silencieuse. Réservée. Exaspérante. Et toujours la même.

Samedi 14 novembre 2009 à 22:30

Je fais une terrible sélection. L'adresse de ma page secrète ne se divulgue pas à tout va. Comme si c'était un privilège de lire mes conneries du web. Non, je préfère connaître la personne avant de l'inviter à me connaître. Avant de me dévoiler. Et c'est débile. Totalement. Jamais je prends ce risque de foncer et de voir ce que ça va donner. Et je m'en veux de me cacher. D'attendre que ça tombe du ciel. Le ciel est couvert de toute façon. Et comme d'habitude je ne dis rien. Je les écoute en tremblant. Je fais semblant. Je dis que j'ai une poussière dans l'oeil. Elle me dit qu'elle a rencontré quelqu'un. Et elle, elle me dit qu'elle se sent bien, parce que son mec est parfait. Et elle, elle me dit qu'elle est triste parce que son chéri travaille ce soir. Et elle, elle me parle de ses ex. Et elle, elle vit avec son amoureux. Et elles, elles, elles. "Alors et toi?"
Moi?
Plus rien. Le vide. Les yeux baissés. Le regard brouillé. L'esprit emmêlé. Les mains glacées. Le corps lacéré.
La honte. La faiblesse. La jalousie. L'impuissance. La colère. La fuite.
Moi c'est des mots démodés. Des lettres confuses ou exagérées. Je régresse.
Je rêve de frères, de soeurs, de parents, même si belle-maman est exceptionnellement gentille. Je rêve de repas de famille ennuyeux, de Noëls chaleureux, je rêve de prises de tête entre eux puis de repas en amoureux.
Je rêve, j'attends. Faible petite esclave du temps.


Et demain s'il grêle, j'irais acheter le pain en petite culotte.

Samedi 14 novembre 2009 à 15:18

"Allez, ce soir on sort".
Salamandre autour du cou, histoire de penser à vous.
De vous faire vivre des parcelles de mes aventures rocambolesques.
Jolie murge. A la cuvette! Et tout le monde y passe!
Pressentiment de merde. Qui se confirme. Panique. Vertige. Ridicule.
Froid de peur, ça se dit ça?
Et face au miroir, je fais plus que le poids.
Yeux dans le vague.
Notes abstraites, trop lointaines.
Est-ce qu'un jour il m'aimera?
Vie de pacotille.
Chicha raisin blanc et discussions d'enfants.
Les rétros tiennent le coup. C'est l'essentiel.
Plus garce qu'elle, j'vois pas.
Et nous on danse. On esquive.
Quelqu'un peut m'aider?


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"Tu as fait une promenade pendant les vacances. Oui, une promenade vers Callac. Avec ma voiture en plus. Je l'ai appris par personne interposée. J'ai pas pu y croire au début. Je suis déçue. Je n'ose plus te faire confiance. Je me sens trahie. S'il y a des problèmes, ça va retomber sur toi. Attends toi aux conséquences. Réfléchis-y"

Dimanche 8 novembre 2009 à 17:32

Papillonnements dans le ventre. Frissons. Boisson.
C'est la vie qui arrive, qui te dénude, qui te construit.
Démunie. Mais là. Toujours. Toujours. Toujours.
Les mots justes ou faux peu importe.
Parler encore et toujours plus.
Ce qu'il y a de mieux.
Même seule.
Regarde toi.
Tu es belle.
Cette mèche légèrement bouclée.
Cette lueur qui persiste au fond de tes yeux.
Je vois tous ces désordes, ces discordances, ces blessures.
Et tu sais, pour tes poignets, ça se guérit.
L'estomac qui se tord, s'étire, se rétrécit.
Ca se soigne aussi.
Il y a toujours une solution.
Enfile ta plus belle robe et viens danser. Viens partager.
Ecoute et goûte.
Regarde, les liens sont là.
Plus forts que jamais.




Samedi 7 novembre 2009 à 14:31

http://tralala.cowblog.fr/images/IMGP2928-copie-1.jpg A croire qu'il y a des périodes de bien, d'autres de mal. Et je pense à toutes celles à qui j'ai dit "Je mène une vie merveilleuse".
La merveille devient vermeille. Rouge sang. Je ne me supporte plus. Je cherche mes mots. Je crache un discours plat. Vide.
"Encore une fois, vous ne dites rien".
Mes yeux appellent à l'aide. Je vais m'effondrer. Non, pas maintenant, pas maintenant! J'ai tellement honte.
Alors je cours, je cours chez moi. Et je ne comprends pas. Je me sens totalement idiote. Là, roulée en boule dans ma couette. La boite de Kleenex grande ouverte.
Et je fais mon ménage du mieux que je peux. Elles rigolent et me trouvent maniaque. C'est vrai, j'ai la manie de tout ranger. Tout nettoyer. Tout reprendre à zéro à chaque fois. Et se pencher sur la poussière pour oublier la misère.
Et puis à chaque fois, j'exagère.
Je ne veux pas redevenir comme avant, laisser tomber à la moindre frustration. Je dois simplement me motiver. Oui voilà! C'est limpide en fait. Me motiver, aller jusqu'au bout, me surpasser. Juste pour être fière de moi. Juste pour écraser la timidité d'un orgueil implacable.
Je suis arrivée à un point critique. Tellement minable. Et si je pensais mieux? Oui finalement, c'est assez réjouissant. Ca ne pourra jamais marcher, j'en suis consciente mais l'essentiel c'est d'espérer.
"Ca sent quoi ici?" Oui bon, il faut peut être que j'arrête de mentir d'abord. La vie est compliquée. Je vais aller m'acheter des bonbons.
Bon, et puis je le redis, même si j'en suis un peu moins persuadée : je mène une vie merveilleuse.
Et puis, aller bien aide les autres à aller mieux non?
Je vous aime, très chers.

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