quand j'étais petite, je passais mes après-midi à sauver les papillons et les bourdons enfermés dans ma véranda. ils volaient désespérément, se cognaient aux vitres, et lorsqu'ils arrêtaient enfin leur course folle, je voyais même leur abdomen trembler. la peur, l'angoisse. tu crois? je ne sais pas. et moi je leur courais après. je crois même que je leur parlais. je prenais une feuille de papier, un foulard, et je les poussais vers l'extérieur. vers leur liberté. et une fois l'insecte envolé, j'étais heureuse, sereine, soulagée.
maintenant je suis grande. je suis coincée, enfermée. je me cogne désespérément à l'avenir. mon corps tremble. la peur, l'angoisse. je crois. tu ne sais pas.
merveilleux week-end. merveilleux concerts. merveilleux gens.
je suis heureuse. mais tourmentée.
tralala
une histoire de plus
Dimanche 31 mai 2009 à 13:11
Jeudi 28 mai 2009 à 9:43
oh non...
je...
non...
enfin bref.
je m'interdis des choses. des choses de toute façon insaisissables. mais ce sentiment... ça faisait longtemps.
envie de pleurer comme une gamine sur un solo de led zepplin. envie de faire une crise avec sanglots, bribes de mots, gestes désespérés.
comme au théâtre.
non moi je pleure en silence.
et cette putain d'impression que je ne l'aurais jamais. jamais jamais jamais. tu m'entends?
même plus d'excitation à l'approche du spectacle de danse. juste un petit sourire à l'approche du festival. that's all.
je me fais peur, je m'inquiète même.
et j'ai trop honte. toujours. de vous raconter ce charabia. le même à chaque fois.
et puis je ne dors plus. mon sommeil est trop tourmenté.
et elle ne comprends rien.
et il me manque. enfin, je ne sais pas...
et toutes ces chansons que je me passe en boucle.
qui réveillent des faits, des moments pas vraiment agréables.
je me trouve très contradictoire.
c'est le piano qui reçoit toute ma douleur.
je suis presque violente. mais tout en nuance.
conne, débile, niaise.
plait-il?
c'est mieux que de se tirer une balle non?
je...
non...
enfin bref.
je m'interdis des choses. des choses de toute façon insaisissables. mais ce sentiment... ça faisait longtemps.
envie de pleurer comme une gamine sur un solo de led zepplin. envie de faire une crise avec sanglots, bribes de mots, gestes désespérés.
comme au théâtre.
non moi je pleure en silence.
et cette putain d'impression que je ne l'aurais jamais. jamais jamais jamais. tu m'entends?
même plus d'excitation à l'approche du spectacle de danse. juste un petit sourire à l'approche du festival. that's all.
je me fais peur, je m'inquiète même.
et j'ai trop honte. toujours. de vous raconter ce charabia. le même à chaque fois.
et puis je ne dors plus. mon sommeil est trop tourmenté.
et elle ne comprends rien.
et il me manque. enfin, je ne sais pas...
et toutes ces chansons que je me passe en boucle.
qui réveillent des faits, des moments pas vraiment agréables.
je me trouve très contradictoire.
c'est le piano qui reçoit toute ma douleur.
je suis presque violente. mais tout en nuance.
conne, débile, niaise.
plait-il?
c'est mieux que de se tirer une balle non?
Samedi 23 mai 2009 à 15:35
J'ai trop honte.
Les corbeaux, ça roule du cul.
Enfin de la queue.
Que de pensées insensées et déplacées.
J'aime ces soirées "psy" avec elle.
J'ai le cerveau en bouillie.
C'est à cause de ce ballet de questions qui me donne le vertige.
Crise de boulimie.
J'aime, j'aime pas, qu'importe.
C'est quand on se tait qu'on se fait le plus remarquer.
'Ca m'énerve!'
Mais j'ai trop honte.
Les corbeaux, ça roule du cul.
Enfin de la queue.
Que de pensées insensées et déplacées.
J'aime ces soirées "psy" avec elle.
J'ai le cerveau en bouillie.
C'est à cause de ce ballet de questions qui me donne le vertige.
Crise de boulimie.
J'aime, j'aime pas, qu'importe.
C'est quand on se tait qu'on se fait le plus remarquer.
'Ca m'énerve!'
Mais j'ai trop honte.
le rouge à lèvres c'est fini, maintenant, c'est le gloss
Mardi 19 mai 2009 à 16:52
Je pense à toutes ces choses accomplies.
A ceux qui m'ont apporté hier et aujourd'hui.
Je pense à tout ce que je ne dis pas,
A mes choix, mes joies, mes pourquoi.
Je pense à toutes les fois où j'ai eu tort, [Je pense à ces cachets et ces lettres dissimulées.
Où j'ai brisé des gens en or. A ces rimes tuées, à ces cigarettes fumées.]
Je pense à tous ces trains, toutes ces gares,
A ces nombreux trajets qui ont vidé mon regard.
Je pense à ces merveilleux sourires,
Que je veut rejoindre, que je dois fuir.
Je pense à mes défaillances [Je pense au sang coulé là, sur mes poignets,
Qui sont finalement sans importance. Alors que je cherchais juste du respect.]
Je pense à ces choses exceptionnelles,
A ces plaisirs qui m'ont donné des ailes.
Je pense à ces odeurs, à ces parfums
Qui ont adouci mes chagrins.
Je pense ne pas avoir été à la hauteur, [Je pense à toutes ces amertumes,
Face à mes peurs, face à cette douleur. A celle qui me pèse telle une enclume.]
Je pense avoir été trop hâtive,
Je vois ma vie partir à la dérive.
Je pense aux moments où j'ai été forte,
Pour ne pas que le vent m'emporte.
Je pense que j'ai nourri trop d'espoir, [Je pense à toutes les fois où j'ai trouvé porte close
Je pense à la fin de mon histoire... Alors que je voulais juste y déposer des roses.]
A ceux qui m'ont apporté hier et aujourd'hui.
Je pense à tout ce que je ne dis pas,
A mes choix, mes joies, mes pourquoi.
Je pense à toutes les fois où j'ai eu tort, [Je pense à ces cachets et ces lettres dissimulées.
Où j'ai brisé des gens en or. A ces rimes tuées, à ces cigarettes fumées.]
Je pense à tous ces trains, toutes ces gares,
A ces nombreux trajets qui ont vidé mon regard.
Je pense à ces merveilleux sourires,
Que je veut rejoindre, que je dois fuir.
Je pense à mes défaillances [Je pense au sang coulé là, sur mes poignets,
Qui sont finalement sans importance. Alors que je cherchais juste du respect.]
Je pense à ces choses exceptionnelles,
A ces plaisirs qui m'ont donné des ailes.
Je pense à ces odeurs, à ces parfums
Qui ont adouci mes chagrins.
Je pense ne pas avoir été à la hauteur, [Je pense à toutes ces amertumes,
Face à mes peurs, face à cette douleur. A celle qui me pèse telle une enclume.]
Je pense avoir été trop hâtive,
Je vois ma vie partir à la dérive.
Je pense aux moments où j'ai été forte,
Pour ne pas que le vent m'emporte.
Je pense que j'ai nourri trop d'espoir, [Je pense à toutes les fois où j'ai trouvé porte close
Je pense à la fin de mon histoire... Alors que je voulais juste y déposer des roses.]
Mardi 19 mai 2009 à 16:02
Je pige rien à cette vie.
J'crois que y'a jamais rien eu à comprendre en fait.
Vas et fais. Traités comme des bêtes.
J'ai froid. Et beaucoup plus froid qu'elle, ça c'est sûr.
J'ai une triple couche de vêtements et je tremble.
Oui, nous sommes dans un frigo à 5 degrés.
12. Puis 12 et 8 au-dessus. Fais passer ta barquette.
Avec ou sans colorants, aux herbes ou aux épices.
J'en peux plus. Ca me dégoute.
pause.
Mon désespoir s'envole en fumée.
Puis ça repars. Ici faut pas trainer, 'c'est la politique de l'usine'.
Et j'me fais engueuler en plus.
Pour des saucisses.
Et en rentrant, je vois ce courrier...
Youpi. De l'air enfin!
'Tu vois, moi j'ai l'impression que tu vis déjà plus avec nous'
Youpi. Complètement next to my boots.
Pouah.
J'crois que y'a jamais rien eu à comprendre en fait.
Vas et fais. Traités comme des bêtes.
J'ai froid. Et beaucoup plus froid qu'elle, ça c'est sûr.
J'ai une triple couche de vêtements et je tremble.
Oui, nous sommes dans un frigo à 5 degrés.
12. Puis 12 et 8 au-dessus. Fais passer ta barquette.
Avec ou sans colorants, aux herbes ou aux épices.
J'en peux plus. Ca me dégoute.
pause.
Mon désespoir s'envole en fumée.
Puis ça repars. Ici faut pas trainer, 'c'est la politique de l'usine'.
Et j'me fais engueuler en plus.
Pour des saucisses.
Et en rentrant, je vois ce courrier...
Youpi. De l'air enfin!
'Tu vois, moi j'ai l'impression que tu vis déjà plus avec nous'
Youpi. Complètement next to my boots.
Pouah.
Et toutes les nuits c'est pareil, je m'endors sur un oreiller trempé...