Je ne pourrais pas sauver le monde
tralala
une histoire de plus
Mercredi 10 novembre 2010 à 18:23
Je me suis dit qu'il y avait une justice tout de même... Et puis je me suis demandée si elle l'avais réellement compris, si cette histoire qui me poursuit depuis toute petite allait enfin s'atténuer. Mes questions planent. Alors je fais des plans sur la comète. Et je décolle, à mach 3 je vole, à 15 mètres du sol. Je me remets en question quoditiennement. Chaque heure, et même la nuit. Des fois, je ne sais pas sur quel pied danser, alors je fais le grand écart pour voir ce que ça donne de s'étirer, de voir plus loin. Des fois je ne sais pas ce que je fais là. Des fois, je le sais. Mais suis-je à la hauteur? Ce stage me fait peur. Et ce sentiment si égoïste de joie, de soulagement voire de puissance à chaque fois que je fais le bien autour de moi m'angoisse. Je me prends pour qui? Des tonnes et des tonnes de question, des tonnes et des tonnes de boulot. Et cette prise de conscience sur ces difficultés dans lesquelles je m'apprête à rentrer. Je les voie usés et craintifs. Et des sentiments confus. Des objectifs flous. Mais comment tu veux savoir à l'avance comment ça va se passer? Comment tu peux prévoir ta vie comme ça? Une pression quasiment constante. Mais il y a pire. Je voudrais leur filer mes tuyaux (si seulement j'en avais) et dissiper la brume de leur esprit. Comme s'il fallait se rendre à l'évidence.
Je ne pourrais pas sauver le monde
Je ne pourrais pas sauver le monde
Lundi 1er novembre 2010 à 14:32
J'ai le sentiment d'avoir tué des gens. Mais je suis lâche et au lieu de parler, je m'enfuie en courant. Je me mens. Les larmes coulent en guise de protestation. Impression de déjà vu, déjà connu. Mais toujours aucune idée de comment s'y faire, comment changer... Je m'excuse. Ses paroles me reviennent comme des claques. En pleine nuit. Je dors peu, je mange peu, je sors peu. Je me rends malade. A quoi ça sert? Je n'arrive même pas à les regarder dans les yeux. J'ai l'impression que tout ce qui est dit est contre moi. Je deviens parano. J'ai peur de leurs remarques, du regard qu'elles portent sur moi. Je m'excuse. Mais rien y fait. C'est quand même fou les proportions que tout cela prend alors que ça part d'un putain de vieux malentendu. Mes mains tremblent, mon corps crie. Je m'excuse. Je suis ridicule de revenir la queue entre les jambes. Et ils s'en mèlent. Mais foutez moi la paix merde. Si je m'écoutais.
Le ciel est gris, je suis pourrie.
Le ciel est gris, je suis pourrie.