tralala

une histoire de plus

Lundi 26 octobre 2009 à 9:21

J'étais morte. Morte de peur, morte de jalousie, morte d'envie, morte de fatigue, morte de chagrin, morte de honte.
J'en ressors plus que vivante. Consciente des moindres détails. De cette chair si chaude, de ces notes improbables, de ces sourires à peine perceptibles, de cette vie qui me tourne autour avec tellement de force.
C'est tellement agréable de sentir cette puissance, cette fougue que rien n'arrête.
Le souffle régulier, les idées claires, je repars à la conquête d'un monde autrefois sombre et incertain : moi.
On s'est quitté dans l'excitation 'Vous allez me manquez!' 'Allez, c'est rien qu'une semaine!'
J'ai monté la colline, l'odeur des chataignes et de l'automne envahissait ma 106.
On a chanté, dansé, rêvé sous ce chapiteau. 'Le muscat me fait tourner la tête'
Je les ai revu. Simplicité complice.
Il a eu tous ces cadeaux, le voilà encore plus beau.
Comme c'est bon de sentir vivre, entourée et même aimée...

Je vous laisse, j'ai un train dans 3h. La magie continue!

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Samedi 17 octobre 2009 à 14:41




7h30, réveil nauséabond. Etat des lieux. Quelle soirée! Je retrouve une fraise tagada dans le bougeoir-narguilé, une bouteille de rosé toute neuve toute fraîche au fond de mon frigo, des centaines de mégots dans mon pot de fleurs pourries, des cannettes de Redbull entamée et du gâteau au chocolat sous le canapé... 
J'avais peur au début. Je pensais que j'y arriverais pas. Que c'était au-dessus de mes forces. Aller voir les gens en pensant aux liens forts de là-bas. Finalement, je pense toujours à vous. Aussi fort qu'au début. Et j'ai rencontré d'autres personnes formidables. Y'a pas à dire, longue vie aux CS1!  Dommage que le petit détour par ce bar nous ait refroidis. Je croise les doigts.
Tout ça pour te dire, des fois, tu crois que c'est mort, qu'il n'y a plus rien à faire, et au final, tu te retrouves dans des situations inespérées...
J'ai changé. Aussi. Je crois. C'est merveilleux, j'ai l'impression de rêver. Même si tout n'est pas toujours rose. La belle-mère que j'ignorais est devenue adorable. J'apprends à aimer mon papa. Malgré tout. Et ma maman redevient importante à mes yeux.
Après tout, l'espoir est peut être dans le soleil...


Et maintenant, qui passe l'aspirateur?

Vendredi 9 octobre 2009 à 19:50

J'ai beaucoup écrit cette semaine. Est ce un bon signe? Un mauvais? Je n'en sais rien. Je suis passée par beaucoup d'étapes émotionnelles dira-t-on... Et comme je ne trouve pas le temps d'écrire à chacune de vous, je fais ma flemmarde et je sélectionne le clavier au stylo Bic.
J'ai passé un mauvais mardi soir. J'ai repensé à ce message vocal venant de loin et pourtant si près de moi... La journée du mercredi s'annonçait donc morose. Elle le fut. Jusqu'à environ 18h... "Mademoiselle? Etes-vous interessée par le don du sang?"... Je souris avec mon gros pansement sur la veine. Et j'ai eu un superbe stylo rose "Don du sang". Et j'ai dû boire 2 litres dans la soirée. Mais c'était fun et après tout, on se sentait bien...
Et puis le lendemain, j'ai reçu un formidable courrier en direct live de Rennes city. Ca fait un bien fou.
Et puis ce fut une journée d'inté passée à se 'désintégrer' dans un pub avec Mélissa, Laura et Sophie. Discussions virulentes autour de bière et de kir cassis. Et on a remis ça le soir avec, cette fois, des litres de vodka. On a pris des photos de dingue, j'ai dansé avec le Bisounours de la classe, on a enfilé les cul-sec, j'ai fait un slow complètement tordant, on a sifflé le malibu en cachette dans les toilettes et on a tourné pendant des heures à la recherche de cette foutue boite, guidé par un copilote totalement déchiré. (La boite reste un mystère soit dit-en passant...)
"Je suis bien finalement" ai-je soufflé à Laura entre deux bouffées de cigarette...
Mais le réveil fut pénible. Et l'oral aussi. Et puis rentrer chez soi, ne rien trouver de prêt, penser aux deux longues journées à penser à vous... L'euphorie est vite retombée. Je suis débile, il faudrait que je profite mais si seulement...
Si seulement j'avais un petit homme à moi toute seule... J'ai les yeux embués à chaque fois que l'on évoque le sujet. Je me renferme comme une huître. Et c'est pas bon les huîtres. Mais bon, ma chère maman m'a envoyé le DVD du gala. Mix of joy and sorrow. 
Des fois je me dis que ma vie est une fausse note.







Prendre une feuille, un crayon,
Prendre sa peine sans se poser de question.
Vivre, se laisser porter sans rien faire.
Laisser filer le trammay en fermant les paupières.
Acheter le pain et faire comme si,
Penser à demain sans savoir si on réussit.

 

Vendredi 2 octobre 2009 à 19:12

Tout Tout Tout me fait penser à Vous. Ca pourrait être des paroles de chanson, accompagnée d'accordéon, la voie chevrotante, à la Edith Piaf...
Mais non. C'est la réalité. Et ça fait encore plus mal quand c'est vrai.
Et puis elle ne se rend pas compte. Ok, c'est compliqué pour elle. Ok, je n'aimerais pas être à sa place. Mais qu'elle fasse un effort bordel! Je rassure mais je n'assure plus. Plus rien du tout. Croque-monsieurs, ciné, voiture, je l'aide, je la console, je la dépanne. Et moi dans tout ça? Je pensais que c'était réciproque. Oui ça l'était. Mais là-haut.
Mais il y a elle. Tout de même. Et il était temps. "Tu viens quand tu veux chez moi." Elle et ces souvenirs bretons.
Mais à bien y penser. Tout me raccroche à ça. A là-bas. Je n'en sais rien en fait. Rien de chez rien. J'ai cru savoir. J'ai cru prendre les bonnes décisions. Je me sens secouée comme une vulgaire brindille. Ile me tordent, me coincent entre leurs dents puis me jettent au vent.
Voyons voyons. Pensons aux belle pensées. J'ai vu Fish Tank. Great. Et en V.O. of course. Ca m'a rappelé ces british pupils de là-bas dans la campagne. Ces collégiennes qui cachaient leur blessure derrière des fuck off. Voilà, je retourne toujours au passé. J'ai vu un resto appelé "La table de Margaux" et au même moment, Pep's passait à la radio. Et j'ai pleuré. Mais très peu. Il ne faut pas le montrer. Pas devant elle. Pas devant eux. Et puis même si H&M a ouvert ici, j'ai beau chercher, je n'arrive pas à me réconforter.
Et j'ai refait des bolas, au parc du Peyrou, les yeux fixés vers le soleil pour que l'on croit que mes larmes, c'était parce que j'étais éblouie. Et je mange de la brioche au nutella le matin, pour faire comme toi. Je la cherche un peu, j'avoue, cette mélancolie. Et j'ai son sosie dans ma classe... Alors ça n'arrange rien. Il faut que je la revoie, que je renoue le contact. Il faut que je m'évade. Encore une fois. A la Prison Break. Jamais bien là où je suis. Je récidive. Et puis j'y trouve des raisons en plus.
Evidemment  j'ai eu droit à l'éternel "Tu es absente, tu ne parles pas". Tant pis. Et les concours, je les passe à Rennes, Saint Broc, Lorient, peut être Nantes et Angers. Bon, et Montpellier. Pour faire bien. Quand même.
Inglorious.

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