Sois méfiante ma fille. Sois prudente. Ne te fais pas mal, surtout. Protège toi. Méfie toi des hommes. Méfie toi du loup qui rôde dans la forêt. C'est mal. Pourquoi te fais-tu mal?
Enlèves ton armure, et vire ton casque. Garde tes ongles, au cas où. Vis. N'écoute plus je t'en prie, vis. Découvre. Sois curieuse ma fille. Sois désireuse. Pourquoi ne te ferais-tu pas du bien?
Le non comme un échec.
L'erreur comme un échec.
La faute comme un échec.
La honte comme un échec.
La beauté comme un échec.
La réussite comme un échec.
Le bonheur comme un échec.
J'ai besoin de sécurité je vous jure, mais a en être fatigante. J'essaie de comprendre pourquoi mais je ne veux pas forcément trop comprendre. Laissons place aux aléas, aux hasards, aux paradoxes. Tout ne s'explique pas. Mais tu sais que c'est chaud patate vénère de dire "salut, moi c'est moi" quand ce regard pèse sur toi (il est pas light ce regard crois moi) et quand ce silence plane. Enfin te foudroie. Parce que le silence dit plein de choses. Oui, il en raconte des conneries, des vérités. Et vu qu'il est silence, il est forcément interprété. Souvent très mal d'ailleurs.
Je m'écaille. Comme le vernis tu sais, quand il s'en va un peu et que tu grattes ton ongle pour qu'il parte complètement sauf qu'il laisse une trace dégueulasse.
J'ai retrouvé cette personne. Cette exception. Cet extra. Nous verrons ce qu'il adviendra.
Mais se retrouver comme ça, s'enlacer comme si on ne s'était jamais quitté, c'est si intense, tellement... miam. Black coffee.
* "Mourir de dire, la honte", titre d'un bouquin de BC