Un bail que j'ai pas mis les pattes ici.
Ma vie remplie. Ma vie empty. Des millions de choses qui me passent sous le nez, qui me traversent, qui s'éloignent en fumée. Furet renommée Cookita. Jaj-J toujours Jaj-J. Goldo éloignée mais dans mes pensées. Des vacances paradisiaques ou infernales. Un coup de vent, des bouffées d'air frais, une bourrasque, une tempête. Les pieds dans les baskets grâce à Sista. Une rentrée angoissante mais finalement satisfaisante. Une autre putain de soirée loupée. Mais "on se rattrappera". Un chat retombe toujours sur ses pattes. Appelez moi Catwoman. Des larmes salées, des sanglots.
Effacés par une tartine de mayo.
tralala
une histoire de plus
Lundi 30 août 2010 à 13:42
Samedi 26 juin 2010 à 14:42
Mon nom inscrit sur la liste des admissibles de Marseille. Le rêve puis la peur. Des projets qui s'écroulent à cause d'un simple coup de fil. Coupe le cordon. Fais quelque chose. Rentrée le 30 aout. Fêtes mises en suspens. Et peur de le dire de vive voix. Marre de faire des choix. Putain de gala. Ma vie à 180km/h. Un amour qui m'échappe. Des frimousses qui me manquent.
Je n'appartiens plus à mon corps ni mon esprit. Et je suis retournée dans mes carnets.
Je n'appartiens plus à mon corps ni mon esprit. Et je suis retournée dans mes carnets.
Dimanche 30 mai 2010 à 14:39
Je venais de recevoir ce résultat. Qui résolument, ne m'allait pas. Je lui avais lancé un bonjour dénudé de sympathie. Juste par politesse. Je mangeais ce yaourt avec dégoût. "Qu'est ce qui ne va pas?" Ses petits yeux m'ont scrutés. Avec une curiosité malsaine. Je n'avais pas envie de parler. De toute façon, je ne pouvais pas. Le yaourt descendais dans ma gorge avec douleur. Comme si une armée d'aiguilles m'avait envahi l'oesophage. Je l'ai jeté. Ce foutu yaourt. A moitié plein. Si elle l'a vu, je suis sûre qu'elle a pesté contre moi. De toute son âme. Je suis montée en courant dans ma chambre. Enfin dans la pièce qui m'est attribuée. Il me suivait, répétant inlassablement "Qu'est ce qui ne va pas?" Je l'ai prié de redescendre. Une fois. Deux fois. Mille fois. Et mes larmes coulaient. Contre mon gré. Elles dévalaient mon corps tout entier. Se mélangeant au carrelage poussiéreux. J'ai eu envie de prendre le poudre d'escampette. De prendre l'air. De prendre une cigarette. J'ai bredouillé que je ne savais pas trop. Mais. Enfin voilà. Une chose était sûre, je n'étais pas la même ici. "Je veux que tu sois heureuse". La discussion a duré deux bonnes heures. J'avais les yeux bouffis, rougis par les pleurs. Le cerveau engourdi. La gorge sèche et douloureuse. Les mains torturées. Les jambes tremblantes. "Je ne vois qu'une solution". Je n'ai plus osé respirer. "Mais je veux que tu sois là pour ton anniversaire".
J'ai besoin de béquilles solides. Je vous jure.
"Dans ce cas-là, ne viens plus."
J'ai besoin de béquilles solides. Je vous jure.
"Dans ce cas-là, ne viens plus."
Mercredi 26 mai 2010 à 17:08
Il va falloir se tuer. Ou s'entre-tuer. Peu importe.
Je veux du sang. Des blessures. Des plaies béantes. Des écorchures.
Parce qu'on ne voit plus les blessures intérieures.
J'ai plus envie de revenir, je veux juste repartir.
"Et pour ton anniversaire, c'est paëlla et les filles seront là."
Je m'en fous, si tu savais. Elle se foutent de moi elles aussi. D'ailleurs toute cette famille se fout de moi. L'intruse. La poussière sur laquelle on voudrait souffler si fort pour qu'elle disparaisse. Et passer le torchon sur la tâche qui nous fait honte.
J'ai rêvé d'un mariage. Le mien. Mes deux familles rassemblées. Mes amis aussi. Sauf que je n'étais pas là. Pas vraiment. Je captais leurs discours faussement chaleureux. Leurs sourires hypocrites. Je crois qu'il ne faut pas que je me marie. Surtout pas.
Je suis retournée Place de l'Epicéa. La où j'ai eu une toute autre vie. J'ai pas reconnu. Le coeur battant, je suis partie. En Quatrième. En évitant le chat de justesse. Et j'ai pensé à cet immeuble. Je suis passée devant. j'ai eu envie de descendre de ma caisse. De monter faire un bisou papillon à Amel. J'ai seulement baissé la tête.
Et puis dans le Subway, la musique de Coldplay dans les oreilles, une olive dans le gosier, j'ai vu mon papa. Dans une aura. Un truc sensas' à en avoir les larmes aux yeux. Cependant, le doute est encore plus grand. Mes enquêtes ne sont pas tellement fructueuses.
Tu l'as trompé oui ou non?
Je suis de plus en plus bordélique. Je ne me ressemble pas. La féria m'a bien fait tourner la tête. Juste pour oublier ce que j'étais en train de rater. En beauté. Et les hématomes se font de plus en plus grands sur mes jambes.
"C'est raté pour Lyon."
Jeudi 13 mai 2010 à 17:49
Quel plaisir de revoir vos petites bouilles. Toujours autant de complicité même si debrefing oblige. Et toujours autant de Carrefour, de Nutella, de pâtes, de musique...
Oh tiens on a oublié le kusmi tea. Bah ce sera pour la prochaine, car prochaine fois il y a!
Et je me rejouis.
Evidemment, elle est revenue à la charge. Je vous ai pas tout avoué, le dimanche soir, je venais de pleurer.
Puis j'ai pris le train. J'ai retrouvé un appart' négligé. Trop épuisée pour l'engueuler, j'ai laissé couler mes larmes en cachette dans la salle d'eau.
Et puis requinquée, je me suis dit qu'il fallait que j'avance. Que je reprenne confiance. Je suis tombée en chemin. J'attends qu'il me prenne la main. Je pédale dans le couscous.
En fait je me rends compte que j'écris toujours la même chose. Mes articles se ressemblent tous plus ou moins.
Bon, tant pis, je raconte. Histoire de compléter l'histoire. De vous enquiquiner un chouïa de plus avec mes tracas.
C'était hier. C'était l'apéro géant. Juste géant. Au fur et à mesure que je nettoie ce qui me sert d'appart', les morceaux se recollent. Soirée arrosée au sens propre comme au figuré. Le ciel nous a déversé des litres d'eau sur nos pauvres têtes d'ivrognes. Alors on a décidé de rentrer. A pied. Car ici, à la moindre goutelette, les tram s'arrêtent. On a évité les flaques du mieux qu'on a pu. Au début. Et puis, on a sauté dedans à pieds joints à la fin. Puis le chaud de l'appart', les batailles corses (je suis une pure winneuse), la vodka et le sky, et surtout tous ces gens.
Vague souvenir de chatouilles, de cris, de texto truffé de fautes et d'éléphants roses.
Voilà. Et je suis chez mon papa. Je n'existe pas. Et vraiment je me demande qu'est ce qui t'es passé par la tête. Qu'est ce qui t'as plu chez elle? Je sais qu'on a à peu près le même caractère, toi et moi. Timide, sensible, adaptable. Ca, chez moi, elle n'aime pas. Depuis toute petite. Alors pourquoi? C'est de l'amour? Ou c'est juste pour se faire plaiz'? Je pige rien. Et je fous la merde à chaque fois que je viens. "On a failli se séparer". J'attendais que ça. Mais je culpabilise.
"C'est de ta faute". C'est horrible quand votre enfance vous revient en pleine face, d'un coup. Et puis je me dit qu'il n'y rien à faire. Que je n'ai pas à me plaindre. Mais. Ma vie est sombre. Et l'évocation de ces putains de souvenirs me chamboule toute entière.
J'écris carrément plus que ce que j'avais pensé. Et je raconte tout ça à un PC.
Si seulement, juste comme j'écrivais avant. Seule. Encore seule. Toujours seule.
St Brieuc c'est trop loin. Et Rouen n'en parlons même pas...
Si seulement je pouvais lui dire ça en face, qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me rassure.
Mais un lui, il n'y en a pas.
Oh tiens on a oublié le kusmi tea. Bah ce sera pour la prochaine, car prochaine fois il y a!
Et je me rejouis.
Evidemment, elle est revenue à la charge. Je vous ai pas tout avoué, le dimanche soir, je venais de pleurer.
Puis j'ai pris le train. J'ai retrouvé un appart' négligé. Trop épuisée pour l'engueuler, j'ai laissé couler mes larmes en cachette dans la salle d'eau.
Et puis requinquée, je me suis dit qu'il fallait que j'avance. Que je reprenne confiance. Je suis tombée en chemin. J'attends qu'il me prenne la main. Je pédale dans le couscous.
En fait je me rends compte que j'écris toujours la même chose. Mes articles se ressemblent tous plus ou moins.
Bon, tant pis, je raconte. Histoire de compléter l'histoire. De vous enquiquiner un chouïa de plus avec mes tracas.
C'était hier. C'était l'apéro géant. Juste géant. Au fur et à mesure que je nettoie ce qui me sert d'appart', les morceaux se recollent. Soirée arrosée au sens propre comme au figuré. Le ciel nous a déversé des litres d'eau sur nos pauvres têtes d'ivrognes. Alors on a décidé de rentrer. A pied. Car ici, à la moindre goutelette, les tram s'arrêtent. On a évité les flaques du mieux qu'on a pu. Au début. Et puis, on a sauté dedans à pieds joints à la fin. Puis le chaud de l'appart', les batailles corses (je suis une pure winneuse), la vodka et le sky, et surtout tous ces gens.
Vague souvenir de chatouilles, de cris, de texto truffé de fautes et d'éléphants roses.
Voilà. Et je suis chez mon papa. Je n'existe pas. Et vraiment je me demande qu'est ce qui t'es passé par la tête. Qu'est ce qui t'as plu chez elle? Je sais qu'on a à peu près le même caractère, toi et moi. Timide, sensible, adaptable. Ca, chez moi, elle n'aime pas. Depuis toute petite. Alors pourquoi? C'est de l'amour? Ou c'est juste pour se faire plaiz'? Je pige rien. Et je fous la merde à chaque fois que je viens. "On a failli se séparer". J'attendais que ça. Mais je culpabilise.
"C'est de ta faute". C'est horrible quand votre enfance vous revient en pleine face, d'un coup. Et puis je me dit qu'il n'y rien à faire. Que je n'ai pas à me plaindre. Mais. Ma vie est sombre. Et l'évocation de ces putains de souvenirs me chamboule toute entière.
J'écris carrément plus que ce que j'avais pensé. Et je raconte tout ça à un PC.
Si seulement, juste comme j'écrivais avant. Seule. Encore seule. Toujours seule.
St Brieuc c'est trop loin. Et Rouen n'en parlons même pas...
Si seulement je pouvais lui dire ça en face, qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me rassure.
Mais un lui, il n'y en a pas.