tralala

une histoire de plus

Samedi 26 septembre 2009 à 0:05


Je m'adapte. Oui finalement, je trouve les gens bien. Ou bien c'est moi qui suis plus ouverte.
Toujours pas de cours de danse mais il reste un espoir.
Atteinte de la grippe. Oui. Non. Peut être. Il faut bien mourir de quelque chose. Oh genre.
Un Mc Flurry kit kat nappage caramel s'il vous plait. Ben quoi, faut profiter avant de mourir.
Juste une envie de A-raok Plantec avec vous. Et maintenant, de superbes photos ornent ma chambre.
Désormais. Je suis désordonnée mais je rentre dans l'ordre.
Et puis la soirée d'inté va nous décoincer. Isn't it?
Et puis je reviens à la Toussaint de toute façon.
C'est long mais c'est plus très loin.
Et puis c'est quand même drôle. Aller, soyons positifs.
On a cramé la quiche. Et puis on ingurgite des céréales du p'tit dèj au goûter.
Et j'ai vos messages. Vos longues lettres. Vos pensées. Vos Je t'aime.
Et ça me fait un bien fou.
Je vais pas me plaindre.

Mais j'ai quand même les larmes aux yeux dans la cabine d'essayage.

Samedi 19 septembre 2009 à 12:15

http://tralala.cowblog.fr/images/mobilephone-copie-1.jpg


Je suis rentrée (enfin). J'ai la tête en compote (déjà). Comme je voudrais retourner au collège, avoir le souci du dessin d'art plastique et savoir, si oui ou non, le rebelle de la classe veut sortir avec moi... Je n'ai que quelques matières. Mais elles sont vraiment intenses. Le stress est bien là. Et je n'arrive à parler à personne. Et quand je l'ai au téléphone, les larmes abondent. Elle entend mes sanglots, j'en suis certaine. Mais. Les mots ne viennent pas. 'Maman, tu me manques finalement...' C'est trop dur à sortir. Peut être parce que c'est faux. Peut être parce que c'est bien trop vrai.
Je ne sais pas.
Comment avancer sans séances fitness, sans goûters improvisés, sans repas pétasse? Je ne tiendrais pas longtemps. Mais il le faut. "Engagée pour l'année". Penser au meilleur. Penser au meilleur. Penser au meilleur. Des fois la vie est trop dure. Et met le coeur en bien mauvaise posture. Je vais finir par faire comme les employés de France Telecom.
Me défenestrer.

Mardi 8 septembre 2009 à 23:28

 
Il y a dans l'air, par moment, ce léger souffle, séduisant. dit:
"C'est un peu comme une nouvelle vie qui s'offre à toi. Tu peux faire ce qu'il te chante, y'a aucun préjugés. Peu importe quand tu reviens, on sera toujours là".

La peur au ventre, j'ai monté les marches une à une. Silencieusement. On me dit Bonjour, on me sourit. Puis elle met cette musique. Elle nous transporte. Je pense à toutes ces danses. En Bretagne. Ici aussi on improvise. Vos impressions? Bien. Je suis bien. Finalement...

J'erre seule dans la grande surface. Je n'ai rien à acheter. Rien à chercher. Mais je tue le temps. Alors je fais semblant. Et finalement je trouve. Satanée société de consommation. La caisse est bloquée. Elle me lance un regard plein d'excuses, elle voulait juste payer sa boite de Pringles. Je lui souris. "Pardon". Elle a l'air aussi paumée que moi. On s'en va, chacune de notre côté. L'impression d'avoir été à deux, minuscules dans ce monde de géants, pendant une petite seconde, mais ensemble. Espoir.

Je ferme les yeux. Devant ce miroir qui me transperce. Qui me juge. Leurs paroles m'embrasent le coeur. Douche froide. Triste retour à la réalité. Même si Souricette est là. Solitude profonde. Qui voudrait de moi? Alors je m'enfile ce paquet de Carambar. Et j'imagine. Et je cours après les punaises.
 
Bien campée devant la glace, les yeux maintenant fixés sur cet étrange personnage qu'on appelera moi, je pense. Cette petite a l'imagination fertile disait-on. Tout cela n'est que mascarade. Je fais confiance à mes pensées, je m'évade sans même y penser. Je vais loin dans le passé. On pourrait croire que c'est banal.

Je n'ose plus me regarder. Je m'enduis de crème pour faire comme si. Prendre soin de soi pour se prouver que l'on s'aime.



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Dimanche 6 septembre 2009 à 15:30

De déceptions en déceptions. Saturation. J'ai trop peur mais bon. Faut pas se laisser aller.
"Tu n'es pas dans le décor parce que tu fais parti de nous".
Et puis c'est fou ce qu'on s'attache...

Marina
Justine
Justin
Pauline
Danaé
Anne-Laure
Jean-Robert
Franck
Amélie
Thibault
Emmanuelle
Mélody
Marine
Erell
Florence
Jeanne
Marie
Perrine
Agathe
Enora
Mégane
Chloé
Lucie
Alice
Claire
Madeleine
Jeanne
Cliona
Enora
Edwige
Gaylord
Aurélie
Margaux
Mendy
Anthony
Julien
Lola
Justine
Charifa
Lysiane
Gregory
Laura
Sophie
Mélissa
Hafida
Alexandre
Sophie
Elodie
Aurore
Aïsha
Férielle

Ask me where I'm going 'cause I'm going back. I'm seeing in the dark. In the hole of your pain, precious people is with you again.

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