tralala

une histoire de plus

Jeudi 31 décembre 2009 à 15:20

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Première. Les mains en face du nombril. "Mais il est super haut le tien!". Je ris. Elles me font oublier mes regrets. Elles me font oublier tout court. "Tu dois te niquer les orteils". Pauline est venue. Géant. Maman aussi est venue. Malaise. "Elle est plus fine, elle est belle, elle réussie tout". Retenez moi ou je la frappe.
Il faut que je vous écrive. Parce que là vraiment, j'abuse.
Joyeux Noël Bonne Année Joyeuses Pâques tant qu'à y être.
J'ai le vertige. Devant le trou béant de mon existance. Il faut que tu te bouges me dit-on. Je laisse les émotions m'envahir, m'engloutir. Je ne peux pas vivre sans ses moments, ses instants où tout self-contrôle t'échappes, où tu pleures parce que les larmes viennent toute seule, sans raison.
Tout à l'heure, je me suis levée, j'ai regardé à côté de moi, j'ai cherché quelqu'un. Peu importe qui. Mais quelqu'un qui m'aide. J'ai levé les bras vers le plafond, la tête calée sur mon oreiller, les yeux fermés. Comme un croyant implorant son Dieu. Et j'ai attendu. Dans cette improbable position. J'ai attendu qu'on ouvre la porte, que l'on voit mes larmes, que l'on me prenne dans ses bras, que l'on me porte, que l'on me sourit.
Rien de tout cela ne m'arrive. C'est dans les films. Point.
Ah non, j'ai autre chose à rajouter.
Je suis comme ça parce que. Parce que. Et pourquoi? Je m'embrouille. Les voix se mêlent. Je cours les rattraper. Il est trop tard. Ou bien trop tôt. Au moins, je ne pense plus. Parce que je ne peux plus. Me vient seulement des mots dénudés de sens. Des mots semés que vous récolterez. Ou non.
"Encore une fois, j'ai passé une très bonne soirée". Les pensées s'emballent. Le comportement ne suit pas. Je suis un molusque.

Samedi 26 décembre 2009 à 13:28

 
Un de perdu... Deux de retrouvés?...
Soulagée, tel est le mot.
J'ai eu des tonnes et des tonnes de cadeaux, c'est ça d'avoir une famille élastique.
Quoique.
Il y a toujours des regards d'intense envie devant les cousines.
La chance.
Comment ça ferait si j'avais mes deux parents avec moi? Est ce qu'on rigolerait comme ça? Est ce qu'on se ferait des bisous pareil que les autres?
Idiote.
Les jours comme ça me rendent folle.
C'est les premières vacances de Noël sans eux, ni elles.
Si je claque des doigts, est ce que je me téléporte? Aller, c'est Noël, il peut bien m'accorder ça le barbu...
Et puis j'ai peur d'elle.
Si seulement... Non, c'est trop méchant.
A cause de toi. Toi, toi, toi.
Et moi? La chair de ta chair? Non, c'est vrai, on est pas très "sentiments" chez moi.
Et si je change de plan? Non. Si. Fais chier.
Merry
Christmas.

Mardi 22 décembre 2009 à 17:39






Regarde moi. Non, détourne le regard. Je ne t'aime pas. Comprends le. Oublie moi. Tes appels ne servent à rien. Vraiment. Rien ne m'attire chez toi. A quoi ça sert? Tout me rappelle seulement mon histoire avec lui. Mon conte de fée.
Cafouillé. Mais c'était des regards profonds. Je me souviens. C'était des baisers magiques. Furtifs et puissants. Je suivais ses lèvres lorsqu'il parlait. Des mots sincères. Vrais. Ses doigts maladroits. Et ses yeux. Cachés derrière ses cheveux. Comme s'il avait honte. Timidité touchante. Moi je le vois. Il me veut. Intensité nouvelle.
Je lui ai filé entre les doigts. Je ne me comprends toujours pas. Mais pourquoi? Pourquoi ça ne marche pas? Jamais? Trop de méfiance, pas assez de confiance? Quoi qu'il en soit, j'enchaîne les erreurs.
Non, je pense que je prends la bonne décision. Du moins je l'espère. Réfléchis. A part cette attention exrême, il n'a rien. Rien qu'une stupide envie masculine. Mais légitime. Même. Il me dégoûte. Sois sûre. Oui je le suis. Cette fois, c'est bon, je lui dit. Pourquoi est-ce si important alors qu'il n'y a aucun sentiment? Je suis compliquée. Arrête de me sourire. Pense à autre chose.
Souviens toi de ces notes. Souviens toi de cette puissance. Souviens toi de cette simplicité. Solo. Sa voix me touche, me transperce. Elle vient de loin. Elle est si jolie. Chante encore s'il te plait. J'avale ses soupirs, ses vibes. Ces mains gracieuses accompagnent ses paroles. C'est si beau. Que dois-je faire? Moi. Chut. Vous avez le droit de me dire ta gueule.

Dimanche 20 décembre 2009 à 19:55

Si je me plante dans le virage, je te lègue mes ballerines.
Je ne vis plus, je cours. Comme si dormir me faisait perdre du temps.
Le temps de vivre, c'est plus important.
J'ai une tête de déterrée mais j'assume.

On cherche. On danse. On se sourit. On se raconte nos vies. On se fait draguer. On essaie de rêver.

Mais dans le fond, à quoi pense-t-on?
"Mais parle bon sang!"
Oualalaradime ils me bandent tous. Ou presque.
Mes mains me piquent, me brûlent. Comme si toucher devenait un supplice.
Et il continue à appeler. Dans le vide. Peuchère.
Et lui arrive au bon moment.
Le vent tourne.
Bitch ou catin, crois ce que tu veux, il n'en est rien.
C'est les vacances. Je sais pas trop ce que je fais là.
Mais pourquoi vous ne descendez pas?
Anyway I love you.
Temps de gris, temps de souris. Mais pas l'ombre d'un flocon.
Je savais qu'il fallait pas que je rentre.
Mais
grandis grandis grandis!

Elle dit qu'elle regrette. Mais elle n'a pas de quoi. Contrairement à... moi.
 

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Samedi 12 décembre 2009 à 15:43

Baguettes, rythmes festifs, quatre mains improvisés, claquements de doigts. Ici aussi on fait de la musique. Enfin quelque chose de positif. Et de bon. Même si le pseudo manager-metteur en scène nous casse les burnes à nous tous.
Il s'est passé tellement de choses en si peu de temps. Je ne sais pas comment je fais pour suivre, pour tenir debout.
Il y a eu ce week end de folie dans les montagnes. Le punch et les platines, ça fait bon ménage. Mon amour pour eux déborde de mes mains, de mes mots. "Ca fait plaisir cousine..."
Et puis il y a eu le concours. Les pleurs de ma voisine devant le sujet. La tête pleine, la tête vide et puis la soirée. Etrange. Heureusement que ma petite rebeu préférée est là. "Chicha?!' Et puis les urgences. A 5h du mat'. Sacré Juju... Toujours la poisse avec moi. La course pour accompagner toute la tribu. Mais le sentiment d'être utile. Je m'oublie dans les soucis des autres. Et c'est tant mieux.
Parce que si on commence à parler de ça, je défaillis à coup sûr.
Déjà que Libertà me fait monter les larmes aux yeux à chaque fois que je l'entends. Même au Macdo. Alors imagine...
Il s'appelle Mohamed. Quand j'ai su son prénom, une petite chanson m'est venue en tête, tu sais Mohamed Couscous quand il pète il fait dla mousse... Ca la fout mal quand même. Toujours est-il que je suis dans le doute le plus complet. Je te veux, je te veux plus. C'est quand même horrible de penser ça. Je suis une garce. Une grosse pute. Une enfoirée. Je suis paumée.
"Tu mets 8 feuilles de menthe et c'est bon". Il y a toujours Hafida pour me comprendre. Dans la même galère... D'une certaine manière. "Là, je dis vive le célibat!" C'est à n'y rien comprendre.
Je crois plus en l'amour, ça rend fou, c'est rien q'une goutte de plus sur tes joues.
Et Lucie s'échine. Elle écrit des poèmes inutiles. "Regarde moi dans les yeux et dis moi comment tu t'appelles vraiment." Bon d'accord, j'ai menti.
Mais c'était pour mon bien. Egoïste.
J'en peux plus de ces hommes.



Alors j'appuie sur pause, le temps que l'on se repose.

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