J'ai passé la journée à me perdre sur le Net, en me répétant "je me déteste". Et PAF je clique sur cette vidéo de danse punjabi bhangra terrible. En me disant "je devrais pas". La musique m'emporte, je me mets à danser entre mes dossiers de future bricoleuse sociale, me prenant les pieds dans ma table basse (cet objet sert uniquement à te faire viander non?), évitant de justesse le matelas par terre.
C'est vraiment le bordel chez moi. Mais les gens ne me croient pas quand je dis ça. J'ai toujours eu tendance à tout ranger, tout nettoyer.
Moi, le repassage ça m'apaise.
Il faut de tout pour faire un monde hein!Je suis un peu vide. Mais tellement pleine à la fois. En fait, je devrais tourner la phrase autrement : je suis tellement pleine que ça me vide. Et je me tue le cerveau avec des visites sans queue ni tête sur le Net. Je me dis que j'y suis. Mais il manque une pièce.
Cette année j'ai rencontré une merveilleuse bricoleuse. Elle me dit que les bottes sont juste devant mes pieds, il faut que je les enfile et que je sois à l'aise dedans. Vu comme ça, c'est simple. Mais j'ai besoin de tout compliquer, de "me créer des problèmes" me disait-on. Ah! Mais c'est complètement fou!
Tout comme cet article. Ceci est une photographie de mon cerveau à cet instant précis. Un chouïa trop mou.
Et puis j'ai eu envie de me faire un gâteau. Et puis j'ai eu envie de me faire un masque. Et puis j'ai eu envie d'une clope. "Je ne devrais pas!". Que de choses futiles. C'est quand même fou le temps que je mets à ne rien faire par rapport au peu de temps qu'il me reste pour conclure, penser, vivre.
Et puis merde, est-il en train de me fuir? Sa voix est éteinte. Je voudrais prendre la voiture, en pyj' oui madame, filer sur l'autoroute, traverser la nuit, arriver chez lui et me fourrer dans son cou. Mais je n'ai même pas son adresse.