tralala

une histoire de plus

Vendredi 7 mai 2010 à 9:38

Retour ici, sans trop savoir pour quoi ni pour qui. Quiétude.
2 oraux de passés. 2 autres à attendre. Et ça me zâaf.

Et toujours trop loin. Est ce qu'un jour je trouverais mon chemin?
En attendant j'oublie, je teste plusieurs vies.
Ca me plaît mais jusque quand je tiendrais?



Et je me pianote une route en si sol mi. Si seulement.

Dimanche 2 mai 2010 à 13:57

Je démarre, lui dit au revoir, la voiture m'emporte. Je voudrais faire demi tour et tant pis si on y passe la nuit. Je repasse devant cet immeuble. Qu'est ce qui me retient d'aller sonner?... J'ai plus le courage, les pleurs me fatiguent. Les autres conducteurs me regardent. Je m'en fous de leur compassion, moi c'que je veux c'est des sourires, des encouragements, des certitudes. On se revoit, sûr. Je glisse sur l'autoroute, je ne regarde plus la route. De toute façon, je la vois plus. La pluie martèle mon pare-brise et mettre les essuis-glace est un effort de trop. Je roule trop vite ou trop doucement, je me fous d'avoir un accident.
Je passe dans cette rue. Cette porte qui j'ai ouverte tant de fois. Cette porte qui m'a vu rentrer en larmes et en ressortir ressourcée. Cette porte qui me faisait vivre, qui me donnait un but dans la vie, un espoir.
L'orage ne me touche pas, ce sont mes larmes qui me trempent le plus. Et mon appartement me semble trop grand. Sans elles. Sans Elle.
On a les mains de la même taille. Ca veut rien dire. Ca signifie plein de choses.
Et je pense à cette lessive, que je ferais seule à présent.
On verra d'autres mondes, d'autres gens, d'autres soleils. Séparées. Pour mieux se retrouver?
Je l'espère tellement fort, si tu savais.





De voyages en dérapages,
De maux et de morceaux,
De collocations, de lamentations et de passion,
De rencontres hatives parfois peu constructives,
D'amitiés profondes et de joie féconde,
De nostalgie, d'envie, de sushis,
De silences et d'indépendance,
De cartons, de flocons...
Et tanpis pour les valises,
Tanpis si j'avance sans prise.
Je trouverais bien de quoi m'accrocher,
L'important, c'est d'avancer.
En anglais c'est charge on.
Je veux juste être une personne,
Etre quelqu'un, être soi-même.
Et peut-être qu'il y quelqu'un qui m'aime?...

Samedi 3 avril 2010 à 16:04

Monte. Descend. Remonte. Redescend.
Aspire à une vie. Oublie.
Raconter. Mais quoi?
Les oraux s'enchainent. Les tgv aussi.
Plus envie de voir mon père. Plus envie d'entendre ma mère.
Et la vie suit son cours ici ou là-bas.
ArtRock arrive. Qu'est-ce que je fais?
Plus de motivation. Et pourtant.
Vous êtes là. Vous êtes moi.

On a passé des heures devant le miroir mais y'a personne pour le voir.

Samedi 6 mars 2010 à 17:38

J'ai fait passé un petit carnet. Pour que chacun écrive ce que bon lui semble. Pour garder un petit peu d'encre de ces gens qui m'ont touché. Deuxième semaine. Ce vide est perturbant. Ce doute est lancinant. Et puis... Quoi d'autre? Je n'ai plus aucune valeur.
La vie est belle, la vie est dure. La vie est telle qu'elle perdure.
Les bises claquent, les au revoirs se font intimes, chacun repars d'où il est venu.
Et je continue à récupérer les papiers des paquets de clope pour elle. Simple réflexe.
Une nouvelle page se tourne. La vie est un manège qui s'envole, s'arrête, scintille et s'effrite.
Pas envie. Rien de grave. Juste que.
Je me débats, je coule, je me noie.


http://tralala.cowblog.fr/images/P2220034Copie-copie-1.jpg

Samedi 13 février 2010 à 17:20






Un échec en amène un autre. Comme une suite forcée. Et si je m'interpose?
Par terre. Enveloppée dans la couette. Dans un café. Sur le trottoir. En cours parfois. Je pleure partout. Nulle part.
Le Palace m'a rendue lasse. Je ne suivais plus qu'un écho. Dans ma tête les images passaient, repassaient de plus en plus vite et me faisaient de plus en plus mal. Elles dansent, elles jouent. Et mes yeux cherchent un regard rassurant. Je voulais tout jeter par terre, me lever, courir à travers tous ces gens, les insulter, et dévaler les escaliers. Mais je n'ai pas bougé. Je suis sagement restée sur ma chaise à me mordre les doigts pour ne pas que l'eye-liner ne coule. Puis je n'ai rien dit. Comme à mon habitude. Je les ai laissé décider. J'ai conduit mécaniquement. Derrière le pare-brise, tu pouvais voir mes yeux vides, ma bouche serrée et mon corps tremblant. Tu pouvais.
Ou tu ne pouvais pas.
Mauvaise passade dit-on.
Et maman me demande si ça va. Pas facile de masquer sa voix secouée de sanglots au téléphone.
Et puis j'ai soufflé. Si fort que les souvenirs poussièreux se sont envolés, si fort que la douleur brûlante s'est éteinte, si fort que le vilain bobo a guéri.
J'ai marché aussi. Je les ai laissé se réconcilier sous la couette. J'ai marché au bord des routes et dans les ruelles noires, touchant le risque du bout des doigts, du bout des larmes.
Je me suis calmée. J'ai réprimé mes sanglots. J'ai levé la tête et souris.
Et parmi tous ces messages, le sien m'attire, me touche. "Je suis nulle en anglais mais je peux te dire I love you. Je suis nulle en maths mais je sais combien tu comptes pour moi. Je suis nulle en géo mais je peux te dire que tu habites dans mon coeur." Parce qu'elle me devine et me sait.
Et puis parce qu'il y a elle aussi. Elle qui est mon double, mon trouble. Un peu différentes, un peu pareilles. "J'ai toujours rêvé avoir une grande soeur" lui ai-je dit les yeux pétillants. "J'ai toujours rêvé avoir une petite soeur" m'a -t-elle répondu. Et je cours derrière ce train. Craintive.
Parce qu'il y en a qui partent sans qu'on s'en rende compte.

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