Je passe dans cette rue. Cette porte qui j'ai ouverte tant de fois. Cette porte qui m'a vu rentrer en larmes et en ressortir ressourcée. Cette porte qui me faisait vivre, qui me donnait un but dans la vie, un espoir.
L'orage ne me touche pas, ce sont mes larmes qui me trempent le plus. Et mon appartement me semble trop grand. Sans elles. Sans Elle.
On a les mains de la même taille. Ca veut rien dire. Ca signifie plein de choses.
Et je pense à cette lessive, que je ferais seule à présent.
On verra d'autres mondes, d'autres gens, d'autres soleils. Séparées. Pour mieux se retrouver?
Je l'espère tellement fort, si tu savais.
De voyages en dérapages,
De maux et de morceaux,
De collocations, de lamentations et de passion,
De rencontres hatives parfois peu constructives,
D'amitiés profondes et de joie féconde,
De nostalgie, d'envie, de sushis,
De silences et d'indépendance,
De cartons, de flocons...
Et tanpis pour les valises,
Tanpis si j'avance sans prise.
Je trouverais bien de quoi m'accrocher,
L'important, c'est d'avancer.
En anglais c'est charge on.
Je veux juste être une personne,
Etre quelqu'un, être soi-même.
Et peut-être qu'il y quelqu'un qui m'aime?...
Tanpis si j'avance sans prise.
Je trouverais bien de quoi m'accrocher,
L'important, c'est d'avancer.
En anglais c'est charge on.
Je veux juste être une personne,
Etre quelqu'un, être soi-même.
Et peut-être qu'il y quelqu'un qui m'aime?...