tralala

une histoire de plus

Dimanche 5 décembre 2010 à 3:42

J'ai l'impression de ne venir sur cette page que pour pleurer.
Comme si je doutais pas assez, il me laisse mariner. Je mijote mais je n'arrive pas à exploser. Alors je deviens méfiante voire méchante. Ce sont eux, les hommes, qui me rendent si dure et si fragile à la fois. Ils en arrivent même à me faire détester. Je voudrais bien être une autre. Me sentir sereine sans être obligé d'être sans cesse rassurée, aimée. Et pour couronner le tout, je deviens jalouse. Mais d'une jalousie maladive. Celle qui vous rend les yeux noirs et qui focalise votre cerveau sur le petit détail de votre existence. Celle qui vous donne mal au ventre et vous tranche la gorge. Mais pourtant je les aime tous ces gens. Comment pourrais-je leur en vouloir? Oui, mais je les aime possessivement. C'est ça qui tue. J'ai beau faire des efforts, c'est comme si je n'étais jamais récompensée. Voilà pourquoi je vous assure que je suis égoïste. J'en attends trop des gens. Je voudrais qu'on me claque. Paradoxe insurmontable. Mais que m'arrive t-il? Qu'est ce qui fait que je sois ça? Je ne sais plus me défendre. Alors je fais la tête et pleure dans la voiture, accelérant au feu rouge.
Et cette fille d'apparence si forte m'a drôlement touchée dans ces nuages de fumée aux arômes de fraise et de raisin blanc. Comme je me suis reconnue dans ses doutes et ses douleurs. "Comme quoi, dans la vie, il faut relativiser, car on peut tout surmonter."
Mais il reste des choses qui ne se résolvent pas. Et qui viennent me hanter de plus en plus souvent. Comme une mise en garde : attention, tu vas trop loin, reprend tes esprits. Mais mon esprit est trop loin, mon esprit a trop vécu, mon esprit semble foutu. Et je m'embourbe. J'essaie de me sentir aimée et désirée en faisant l'amour dans des voitures. Je tombe de plus en plus bas. Et avant de me coucher, je me sers un petit verre, histoire de dormir tranquille. J'ai la méchante impression de caricaturer une vieille dépravée. J'exagère. Je n'en sais rien.
J'aurais besoin d'un diagnostic clair. Histoire de m'accrocher à quelque chose. Histoire de rebondir. Histoire de devenir.

Mercredi 10 novembre 2010 à 18:23

Je me suis dit qu'il y avait une justice tout de même... Et puis je me suis demandée si elle l'avais réellement compris, si cette histoire qui me poursuit depuis toute petite allait enfin s'atténuer. Mes questions planent. Alors je fais des plans sur la comète. Et je décolle, à mach 3 je vole, à 15 mètres du sol. Je me remets en question quoditiennement. Chaque heure, et même la nuit. Des fois, je ne sais pas sur quel pied danser, alors je fais le grand écart pour voir ce que ça donne de s'étirer, de voir plus loin. Des fois je ne sais pas ce que je fais là. Des fois, je le sais. Mais suis-je à la hauteur? Ce stage me fait peur. Et ce sentiment si égoïste de joie, de soulagement voire de puissance à chaque fois que je fais le bien autour de moi m'angoisse. Je me prends pour qui? Des tonnes et des tonnes de question, des tonnes et des tonnes de boulot. Et cette prise de conscience sur ces difficultés dans lesquelles je m'apprête à rentrer. Je les voie usés et craintifs. Et des sentiments confus. Des objectifs flous. Mais comment tu veux savoir à l'avance comment ça va se passer? Comment tu peux prévoir ta vie comme ça? Une pression quasiment constante. Mais il y a pire. Je voudrais leur filer mes tuyaux (si seulement j'en avais) et dissiper la brume de leur esprit. Comme s'il fallait se rendre à l'évidence.

Je ne pourrais pas sauver le monde

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Lundi 1er novembre 2010 à 14:32

J'ai le sentiment d'avoir tué des gens. Mais je suis lâche et au lieu de parler, je m'enfuie en courant. Je me mens. Les larmes coulent en guise de protestation. Impression de déjà vu, déjà connu. Mais toujours aucune idée de comment s'y faire, comment changer... Je m'excuse. Ses paroles me reviennent comme des claques. En pleine nuit. Je dors peu, je mange peu, je sors peu. Je me rends malade. A quoi ça sert? Je n'arrive même pas à les regarder dans les yeux. J'ai l'impression que tout ce qui est dit est contre moi. Je deviens parano. J'ai peur de leurs remarques, du regard qu'elles portent sur moi. Je m'excuse. Mais rien y fait. C'est quand même fou les proportions que tout cela prend alors que ça part d'un putain de vieux malentendu. Mes mains tremblent, mon corps crie. Je m'excuse. Je suis ridicule de revenir la queue entre les jambes. Et ils s'en mèlent. Mais foutez moi la paix merde. Si je m'écoutais.

Le ciel est gris, je suis
pourrie.

Vendredi 22 octobre 2010 à 0:21

Quoi quoi quoi? Malheureusement c'est un fait, les C. finissent bonnes soeurs ou stériles. Rigole pas, je l'ai lu dans mon horoscope ce matin.
Demain, je vois Chinese Man. Tout ira bien car tout est géré par la Mafia. Hiha! Poubelle la vie.
Mais ici, tout n'est pas pourri. Non non non. Je déborde d'excitation. Parce que bientôt les vacances, bientôt vous, face à moi, inch'allah. Parce qu'hier j'étais clouée au lit. J'ai réfléchis. Cette troisième colloc' me va à ravir. Mais ce soir c'est bizarre. Elles ne sont pas là.
Ecole de remise en question. "C'est un énorme travail sur soi, il y a des divorces, des changements radicaux." Mais j'ai regardé un petit bout de Bliss. Je ne sais décidement pas me servir d'Internet. Mauviette. Cette simplicité... Et si c'était juste ça qu'il me fallait? "Tu l'as troublé." Il veulent marcher sur nos rêves. Je me permets d'aimer.
Ha! J'ai envie de m'exclamer. De fondre. Et de m'emmitoufler. Il me faut vraiment des chaussettes, une doudoune et des moon boots. L'on retiendra également : "Attention à mon brusching."

T'inquiète, vomis tranquille.



Lundi 20 septembre 2010 à 15:04

Non mais qu'est-ce que c'est que ce charabia de vie? Cette école ne me va pas. Du tout, du tout. Sauf aujourd'hui. Parce que j'ai pas cours.
Ils sont où les gens heureux, les gens polis, les gens fous, les gens musiciens, les gens poétiques? Je cherche les gens. Les vrais. Pas ceux qui sont heureux parce qu'elles ont la même french aux mains et aux pieds. Pas ceux qui te regardent genre tiens ta promesse, ramènes nous tes crèpes fissa. Pas ceux qui se font des soirées en invitant que ceux qu'ils jugent nécessaire d'inviter. Pas ceux qui te dise  toi, t'es timide. Je dis ça parce que ça ne me plait pas pour l'instant. Dans un mois, j'aurais déjà changé à leur sujet. Mais quand même. Je ne m'y plait pas.
Et je l'envie. Grave. Parce que son école, elle est belle, parce que les gens y sont beaux, parce que les cours ressemblent à ceux de mon imagination, parce qu'ils ont moins ouvert leurs cahiers que nous.
J'ai l'impression d'avoir 6 ans.
Et je voudrais danser comme Sophia Boutella.
En parlant de danse, j'ai trouvé chausson à mon pied. La musique, elle nous l'a fait ressentir, elle nous l'a fait passer dans nos moindres muscles, dans chacune de nos cellules. J'exagère. Très peu. Je cliquerais sur J'adore sur Facebook.
Oh! Grande nouvelle! Je reparle au chevelu-barbu de ma jeunesse... Très peu. Il m'invite à venir chez lui. Je suis une petite fille, des étoiles plein les yeux, le sourire heureux. Ou benêt. Et elle fait de même avec M. C'est fou cette envie de vouloir se poser. Se caler tranquille. Faire un break. Accompagnée. Oh oui Dieu que ce serait bon!
En attendant, je cherche cette musique, mais si tu sais, le rap avec un type qui se brosse les ratiches au début. Souviens toi, il y a des claquements de langue toute la chanson. Et puis il y a comme un petit wizz derrière qui va vers l'aigüe. Aller, dis moi c'que c'est. Ca passait sur Skyrock. C'était des américains qui rappaient. On était au collège. Fais un effort wallah, elle me tient à coeur cette chanson.
Ma vie est une poursuite de trivialités.

[Poupée je voudrais te rassurer. Ce n'est que le début, ça te plait, ça te correspond, alors n'hésite plus. On se pose trop de questions tu sais, c'est ce qui nous a rapproché, c'est ce qui nous a bouleversé. Afi a dit qu'il y avait de quoi poser tes fesses et poser ta vie pour quelques jours ici. Tu sais, tu pourras toujours t'en vouloir, je te pardonnerais. Parce que je suis dingue de tes pommettes.
]

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