tralala

une histoire de plus

Mardi 22 décembre 2009 à 17:39






Regarde moi. Non, détourne le regard. Je ne t'aime pas. Comprends le. Oublie moi. Tes appels ne servent à rien. Vraiment. Rien ne m'attire chez toi. A quoi ça sert? Tout me rappelle seulement mon histoire avec lui. Mon conte de fée.
Cafouillé. Mais c'était des regards profonds. Je me souviens. C'était des baisers magiques. Furtifs et puissants. Je suivais ses lèvres lorsqu'il parlait. Des mots sincères. Vrais. Ses doigts maladroits. Et ses yeux. Cachés derrière ses cheveux. Comme s'il avait honte. Timidité touchante. Moi je le vois. Il me veut. Intensité nouvelle.
Je lui ai filé entre les doigts. Je ne me comprends toujours pas. Mais pourquoi? Pourquoi ça ne marche pas? Jamais? Trop de méfiance, pas assez de confiance? Quoi qu'il en soit, j'enchaîne les erreurs.
Non, je pense que je prends la bonne décision. Du moins je l'espère. Réfléchis. A part cette attention exrême, il n'a rien. Rien qu'une stupide envie masculine. Mais légitime. Même. Il me dégoûte. Sois sûre. Oui je le suis. Cette fois, c'est bon, je lui dit. Pourquoi est-ce si important alors qu'il n'y a aucun sentiment? Je suis compliquée. Arrête de me sourire. Pense à autre chose.
Souviens toi de ces notes. Souviens toi de cette puissance. Souviens toi de cette simplicité. Solo. Sa voix me touche, me transperce. Elle vient de loin. Elle est si jolie. Chante encore s'il te plait. J'avale ses soupirs, ses vibes. Ces mains gracieuses accompagnent ses paroles. C'est si beau. Que dois-je faire? Moi. Chut. Vous avez le droit de me dire ta gueule.

Dimanche 20 décembre 2009 à 19:55

Si je me plante dans le virage, je te lègue mes ballerines.
Je ne vis plus, je cours. Comme si dormir me faisait perdre du temps.
Le temps de vivre, c'est plus important.
J'ai une tête de déterrée mais j'assume.

On cherche. On danse. On se sourit. On se raconte nos vies. On se fait draguer. On essaie de rêver.

Mais dans le fond, à quoi pense-t-on?
"Mais parle bon sang!"
Oualalaradime ils me bandent tous. Ou presque.
Mes mains me piquent, me brûlent. Comme si toucher devenait un supplice.
Et il continue à appeler. Dans le vide. Peuchère.
Et lui arrive au bon moment.
Le vent tourne.
Bitch ou catin, crois ce que tu veux, il n'en est rien.
C'est les vacances. Je sais pas trop ce que je fais là.
Mais pourquoi vous ne descendez pas?
Anyway I love you.
Temps de gris, temps de souris. Mais pas l'ombre d'un flocon.
Je savais qu'il fallait pas que je rentre.
Mais
grandis grandis grandis!

Elle dit qu'elle regrette. Mais elle n'a pas de quoi. Contrairement à... moi.
 

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Samedi 12 décembre 2009 à 15:43

Baguettes, rythmes festifs, quatre mains improvisés, claquements de doigts. Ici aussi on fait de la musique. Enfin quelque chose de positif. Et de bon. Même si le pseudo manager-metteur en scène nous casse les burnes à nous tous.
Il s'est passé tellement de choses en si peu de temps. Je ne sais pas comment je fais pour suivre, pour tenir debout.
Il y a eu ce week end de folie dans les montagnes. Le punch et les platines, ça fait bon ménage. Mon amour pour eux déborde de mes mains, de mes mots. "Ca fait plaisir cousine..."
Et puis il y a eu le concours. Les pleurs de ma voisine devant le sujet. La tête pleine, la tête vide et puis la soirée. Etrange. Heureusement que ma petite rebeu préférée est là. "Chicha?!' Et puis les urgences. A 5h du mat'. Sacré Juju... Toujours la poisse avec moi. La course pour accompagner toute la tribu. Mais le sentiment d'être utile. Je m'oublie dans les soucis des autres. Et c'est tant mieux.
Parce que si on commence à parler de ça, je défaillis à coup sûr.
Déjà que Libertà me fait monter les larmes aux yeux à chaque fois que je l'entends. Même au Macdo. Alors imagine...
Il s'appelle Mohamed. Quand j'ai su son prénom, une petite chanson m'est venue en tête, tu sais Mohamed Couscous quand il pète il fait dla mousse... Ca la fout mal quand même. Toujours est-il que je suis dans le doute le plus complet. Je te veux, je te veux plus. C'est quand même horrible de penser ça. Je suis une garce. Une grosse pute. Une enfoirée. Je suis paumée.
"Tu mets 8 feuilles de menthe et c'est bon". Il y a toujours Hafida pour me comprendre. Dans la même galère... D'une certaine manière. "Là, je dis vive le célibat!" C'est à n'y rien comprendre.
Je crois plus en l'amour, ça rend fou, c'est rien q'une goutte de plus sur tes joues.
Et Lucie s'échine. Elle écrit des poèmes inutiles. "Regarde moi dans les yeux et dis moi comment tu t'appelles vraiment." Bon d'accord, j'ai menti.
Mais c'était pour mon bien. Egoïste.
J'en peux plus de ces hommes.



Alors j'appuie sur pause, le temps que l'on se repose.

Vendredi 20 novembre 2009 à 18:08

Je suis étonnée par la ressemblance des individus. Au fond, on a un peu tous les mêmes peurs, les mêmes envies, les mêmes angoisses.
Chaque personne a eu plus ou moins les larmes aux yeux en oral ce matin.
On est pas là par hasard.
Justine nous a cloué sur place. La force de ses pleurs, de ses mots qui sortaient malgré tout, l'importance pour elle de se vider....
Hafida nous a fait monté les larmes aux yeux. Tout comme Laura, Charifa, Sophie, Aurélie, Anne-Lise ou même Ludivine...
Certaines gèrent parfaitement, ont un recul et un courage exemplaire.
D'autres se battent malgré tout, trouvent les mots pour comprendre, pour approfondir.
Matinée intense en émotion. Les gens sont beaux. Même écorchés ou meurtris.
Je suis surprise de voir comme la nature humaine m'étonne chaque jour.
Les liens sont d'autant plus forts. C'est impressionnant tellement c'est réel.
On ne fait pas qu'effleurer ou survoler les émotions. Elles nous emportent, nous arrachent, nous enveloppent...
L'atmosphère était étrange. Des fois gênante.
Les vies se succèdent, les questions s'amoncellent. Et puis "next".
Ce ballet d'émotions me donne le vertige. J'en tremble.
Il faudrait quelques notes de piano pour accompagner ces voix. Ces voix cassées, brisées par la peine, le chagrin. Ces voix si concrêtes. "C'est pas le monde des Bisounours". Non, c'est puissant. Les mots brisent les vitres et le silence lourd.
Le visage écarlate, les yeux embués, le souffle court.
Triste beauté.

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Futile. Banale. Silencieuse. Réservée. Exaspérante. Et toujours la même.

Samedi 14 novembre 2009 à 22:30

Je fais une terrible sélection. L'adresse de ma page secrète ne se divulgue pas à tout va. Comme si c'était un privilège de lire mes conneries du web. Non, je préfère connaître la personne avant de l'inviter à me connaître. Avant de me dévoiler. Et c'est débile. Totalement. Jamais je prends ce risque de foncer et de voir ce que ça va donner. Et je m'en veux de me cacher. D'attendre que ça tombe du ciel. Le ciel est couvert de toute façon. Et comme d'habitude je ne dis rien. Je les écoute en tremblant. Je fais semblant. Je dis que j'ai une poussière dans l'oeil. Elle me dit qu'elle a rencontré quelqu'un. Et elle, elle me dit qu'elle se sent bien, parce que son mec est parfait. Et elle, elle me dit qu'elle est triste parce que son chéri travaille ce soir. Et elle, elle me parle de ses ex. Et elle, elle vit avec son amoureux. Et elles, elles, elles. "Alors et toi?"
Moi?
Plus rien. Le vide. Les yeux baissés. Le regard brouillé. L'esprit emmêlé. Les mains glacées. Le corps lacéré.
La honte. La faiblesse. La jalousie. L'impuissance. La colère. La fuite.
Moi c'est des mots démodés. Des lettres confuses ou exagérées. Je régresse.
Je rêve de frères, de soeurs, de parents, même si belle-maman est exceptionnellement gentille. Je rêve de repas de famille ennuyeux, de Noëls chaleureux, je rêve de prises de tête entre eux puis de repas en amoureux.
Je rêve, j'attends. Faible petite esclave du temps.


Et demain s'il grêle, j'irais acheter le pain en petite culotte.

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