tralala
une histoire de plus
Samedi 14 novembre 2009 à 15:18
Salamandre autour du cou, histoire de penser à vous.
De vous faire vivre des parcelles de mes aventures rocambolesques.
Jolie murge. A la cuvette! Et tout le monde y passe!
Pressentiment de merde. Qui se confirme. Panique. Vertige. Ridicule.
Froid de peur, ça se dit ça?
Et face au miroir, je fais plus que le poids.
Yeux dans le vague.
Notes abstraites, trop lointaines.
Est-ce qu'un jour il m'aimera?
Vie de pacotille.
Chicha raisin blanc et discussions d'enfants.
Les rétros tiennent le coup. C'est l'essentiel.
Plus garce qu'elle, j'vois pas.
Et nous on danse. On esquive.
Quelqu'un peut m'aider?
"Tu as fait une promenade pendant les vacances. Oui, une promenade vers Callac. Avec ma voiture en plus. Je l'ai appris par personne interposée. J'ai pas pu y croire au début. Je suis déçue. Je n'ose plus te faire confiance. Je me sens trahie. S'il y a des problèmes, ça va retomber sur toi. Attends toi aux conséquences. Réfléchis-y"
Dimanche 8 novembre 2009 à 17:32
C'est la vie qui arrive, qui te dénude, qui te construit.
Démunie. Mais là. Toujours. Toujours. Toujours.
Les mots justes ou faux peu importe.
Parler encore et toujours plus.
Ce qu'il y a de mieux.
Même seule.
Regarde toi.
Tu es belle.
Cette mèche légèrement bouclée.
Cette lueur qui persiste au fond de tes yeux.
Je vois tous ces désordes, ces discordances, ces blessures.
Et tu sais, pour tes poignets, ça se guérit.
L'estomac qui se tord, s'étire, se rétrécit.
Ca se soigne aussi.
Il y a toujours une solution.
Enfile ta plus belle robe et viens danser. Viens partager.
Ecoute et goûte.
Regarde, les liens sont là. Plus forts que jamais.
Samedi 7 novembre 2009 à 14:31
"Encore une fois, vous ne dites rien".
Mes yeux appellent à l'aide. Je vais m'effondrer. Non, pas maintenant, pas maintenant! J'ai tellement honte.
Alors je cours, je cours chez moi. Et je ne comprends pas. Je me sens totalement idiote. Là, roulée en boule dans ma couette. La boite de Kleenex grande ouverte.
Et je fais mon ménage du mieux que je peux. Elles rigolent et me trouvent maniaque. C'est vrai, j'ai la manie de tout ranger. Tout nettoyer. Tout reprendre à zéro à chaque fois. Et se pencher sur la poussière pour oublier la misère.
Et puis à chaque fois, j'exagère.
Je ne veux pas redevenir comme avant, laisser tomber à la moindre frustration. Je dois simplement me motiver. Oui voilà! C'est limpide en fait. Me motiver, aller jusqu'au bout, me surpasser. Juste pour être fière de moi. Juste pour écraser la timidité d'un orgueil implacable.
Je suis arrivée à un point critique. Tellement minable. Et si je pensais mieux? Oui finalement, c'est assez réjouissant. Ca ne pourra jamais marcher, j'en suis consciente mais l'essentiel c'est d'espérer.
"Ca sent quoi ici?" Oui bon, il faut peut être que j'arrête de mentir d'abord. La vie est compliquée. Je vais aller m'acheter des bonbons.
Bon, et puis je le redis, même si j'en suis un peu moins persuadée : je mène une vie merveilleuse.
Et puis, aller bien aide les autres à aller mieux non?
Je vous aime, très chers.
Lundi 2 novembre 2009 à 22:09
Semaine intense et riche en émotions. Quelle plaisir de revoir un peu toute la Bretagne.
La valise. Le hic. "Sur le départ et déjà hate au retour".
Tous ces voyages, ça me fatigue, ça me berce depuis toute petite, ça me construit.
Cervelle de sorcière. Mojito. Shooter de vodka. Pall Mall roulées. Claquettes. Peuple de l'Herbe. Look rétro & Bottines.
Comme j'aime ma maman.
Oui mais.
Lundi 26 octobre 2009 à 9:21
J'étais morte. Morte de peur, morte de jalousie, morte d'envie, morte de fatigue, morte de chagrin, morte de honte.
J'en ressors plus que vivante. Consciente des moindres détails. De cette chair si chaude, de ces notes improbables, de ces sourires à peine perceptibles, de cette vie qui me tourne autour avec tellement de force.
C'est tellement agréable de sentir cette puissance, cette fougue que rien n'arrête.
Le souffle régulier, les idées claires, je repars à la conquête d'un monde autrefois sombre et incertain : moi.
On s'est quitté dans l'excitation 'Vous allez me manquez!' 'Allez, c'est rien qu'une semaine!'
J'ai monté la colline, l'odeur des chataignes et de l'automne envahissait ma 106.
On a chanté, dansé, rêvé sous ce chapiteau. 'Le muscat me fait tourner la tête'
Je les ai revu. Simplicité complice.
Il a eu tous ces cadeaux, le voilà encore plus beau.
Comme c'est bon de sentir vivre, entourée et même aimée...
Je vous laisse, j'ai un train dans 3h. La magie continue!