Il y a dans l'air, par moment, ce léger souffle, séduisant. dit:
"C'est un peu comme une nouvelle vie qui s'offre à toi. Tu peux faire ce qu'il te chante, y'a aucun préjugés. Peu importe quand tu reviens, on sera toujours là".
La peur au ventre, j'ai monté les marches une à une. Silencieusement. On me dit Bonjour, on me sourit. Puis elle met cette musique. Elle nous transporte. Je pense à toutes ces danses. En Bretagne. Ici aussi on improvise. Vos impressions? Bien. Je suis bien. Finalement...
J'erre seule dans la grande surface. Je n'ai rien à acheter. Rien à chercher. Mais je tue le temps. Alors je fais semblant. Et finalement je trouve. Satanée société de consommation. La caisse est bloquée. Elle me lance un regard plein d'excuses, elle voulait juste payer sa boite de Pringles. Je lui souris. "Pardon". Elle a l'air aussi paumée que moi. On s'en va, chacune de notre côté. L'impression d'avoir été à deux, minuscules dans ce monde de géants, pendant une petite seconde, mais ensemble. Espoir.
Je ferme les yeux. Devant ce miroir qui me transperce. Qui me juge. Leurs paroles m'embrasent le coeur. Douche froide. Triste retour à la réalité. Même si Souricette est là. Solitude profonde. Qui voudrait de moi? Alors je m'enfile ce paquet de Carambar. Et j'imagine. Et je cours après les punaises.
"C'est un peu comme une nouvelle vie qui s'offre à toi. Tu peux faire ce qu'il te chante, y'a aucun préjugés. Peu importe quand tu reviens, on sera toujours là".
La peur au ventre, j'ai monté les marches une à une. Silencieusement. On me dit Bonjour, on me sourit. Puis elle met cette musique. Elle nous transporte. Je pense à toutes ces danses. En Bretagne. Ici aussi on improvise. Vos impressions? Bien. Je suis bien. Finalement...
J'erre seule dans la grande surface. Je n'ai rien à acheter. Rien à chercher. Mais je tue le temps. Alors je fais semblant. Et finalement je trouve. Satanée société de consommation. La caisse est bloquée. Elle me lance un regard plein d'excuses, elle voulait juste payer sa boite de Pringles. Je lui souris. "Pardon". Elle a l'air aussi paumée que moi. On s'en va, chacune de notre côté. L'impression d'avoir été à deux, minuscules dans ce monde de géants, pendant une petite seconde, mais ensemble. Espoir.
Je ferme les yeux. Devant ce miroir qui me transperce. Qui me juge. Leurs paroles m'embrasent le coeur. Douche froide. Triste retour à la réalité. Même si Souricette est là. Solitude profonde. Qui voudrait de moi? Alors je m'enfile ce paquet de Carambar. Et j'imagine. Et je cours après les punaises.
Bien campée devant la glace, les yeux maintenant fixés sur cet étrange personnage qu'on appelera moi, je pense. Cette petite a l'imagination fertile disait-on. Tout cela n'est que mascarade. Je fais confiance à mes pensées, je m'évade sans même y penser. Je vais loin dans le passé. On pourrait croire que c'est banal.
Je n'ose plus me regarder. Je m'enduis de crème pour faire comme si. Prendre soin de soi pour se prouver que l'on s'aime.
Je n'ose plus me regarder. Je m'enduis de crème pour faire comme si. Prendre soin de soi pour se prouver que l'on s'aime.
tetai a la cam la ^^