tralala

une histoire de plus

Jeudi 4 juin 2009 à 15:09





je viens ici mais je ne sais pas trop quoi écrire... mais l'appétit vient en écrivant...
j'ai fini un livre qui parlait d'amour. j'ai de l'eczéma sur les bras et dans le cou. je suis fatiguée. j'ai danse ce soir. je travaille jusqu'à samedi matin. c'est la 'crise' oui, tout le monde le sait. mais moi, j'ai bien envie de démissionner. je fais tout à l'envers.
je veux vous voir et puis en fait, je ne sais pas. 'je ne sais pas improviser'. mais je ne peux rien prévoir à l'avance. je suis fatiguée. et je radote. le coeur n'y est plus.
'je voudrais pouvoir dévisser ma satanée tête et shooter dedans. l'envoyer le plus loin possible pour ne plus la retrouver. mais je ne sais même pas shooter. je taperais à côté, c'est sûr.' je suis minable. je ne vis pas, je flotte. je me laisse porter par l'eau. les vagues. les tempêtes. rien ne m'atteint, tout me touche.
'tu me regardais souvent?' de toute façon c'est trop tard. it's never too late dit cette chanson. mon esprit n'est qu'un vulgaire papier brouillon. avec des ratures noires dessus. beaucoup. je ne suis ni bien ni mal. je suis fatiguée. et chiante. et grosse. j'ai du être programmée pour être comme ça. passive et paresseuse. 'tourne sept fois ta langue dans ta bouche, dit l'expression, moi je la tourne une fois de trop'.
et tes réflexions, je les foutrais bien dans les toilettes. avec les rouleaux de PQ. chacun pense à sa petite personne. et moi un peu trop. j'aimerais pouvoir prendre le recul nécessaire. prendre mes propres décisions. les argumenter avec soin. avoir du charisme. pas cette sensibilité, cette fragilité de merde. oh que oui. ça me rendrait la vie plus belle. mais ce serait trop facile hein? et encore, je n'ai pas à me plaindre. et puis je m'accommode toujours. c'est tellement plus simple. je m'exaspère moi-même. 'tu me parles pas, je peux pas deviner'. donnes moi l'opportunité. pour une fois. tu critiques tout. et je pleure pour rien.

et je voudrais bien un 'lui' dans mon lit. se brosser les dents en même temps. lui cacher ses caleçons dans le four quand il m'embête. lui faire des gâteaux. qu'il m'aide à faire des équilibres dans le pré. lui faire des clins d'oeil ratés en soirée. pleurer au creux de son cou. faire du patin à glace. rire. tomber. jeter les patins. chanter 'colchiques dans les prés'. m'énerver parce qu'il oublie de mettre le linge à sécher. fumer à la fenêtre. seule. finalement revenir. avoir le coeur qui bat tellement fort que ça en fait mal à la gorge. voir deux paires de chaussures dans l'entrée. faire des courses de Caddie. se faire engueuler comme du poisson pourri par le vigile. rougir. remplir la voiture de nutella. le manger devant un bon film. planter des jonquilles. ensemble. à deux. en amoureux. avoir une bonne raison de me lever.


je suis vraiment fatiguée.

Lundi 1er juin 2009 à 15:14

bonheur bonheur
grâce à toi, "vas-y fonce, j'te couvre!"
grâce à toi "j'suis sure, il va se mettre torse nu pour toi!"
grâce à toi "on se met tout devant, on se quitte plus!"
leur amitié me rend forte.
http://tralala.cowblog.fr/images/coeurdslamain.jpg
je te tiens la main très fort, ne la lâche pas...








les vibrations me passent sur tout le corps. je ferme les yeux. cette musique... elle m'envahit de bonheur.


Dimanche 31 mai 2009 à 13:11

quand j'étais petite, je passais mes après-midi à sauver les papillons et les bourdons enfermés dans ma véranda. ils volaient désespérément, se cognaient aux vitres, et lorsqu'ils arrêtaient enfin leur course folle, je voyais même leur abdomen trembler. la peur, l'angoisse. tu crois? je ne sais pas. et moi je leur courais après. je crois même que je leur parlais. je prenais une feuille de papier, un foulard, et je les poussais vers l'extérieur. vers leur liberté. et une fois l'insecte envolé, j'étais heureuse, sereine, soulagée.
maintenant je suis grande. je suis coincée, enfermée. je me cogne désespérément à l'avenir. mon corps tremble. la peur, l'angoisse. je crois. tu ne sais pas.
merveilleux week-end. merveilleux concerts. merveilleux gens.
je suis heureuse.
mais tourmentée.


Jeudi 28 mai 2009 à 9:43

oh non...
je...
non...
enfin bref.
je m'interdis des choses. des choses de toute façon insaisissables. mais ce sentiment... ça faisait longtemps.
envie de pleurer comme une gamine sur un solo de led zepplin. envie de faire une crise avec sanglots, bribes de mots, gestes désespérés.
comme au théâtre.
non moi je pleure en silence.
et cette putain d'impression que je ne l'aurais jamais. jamais jamais jamais. tu m'entends?
même plus d'excitation à l'approche du spectacle de danse. juste un petit sourire à l'approche du festival. that's all.
je me fais peur, je m'inquiète même.
et j'ai trop honte. toujours. de vous raconter ce charabia. le même à chaque fois.
et puis je ne dors plus. mon sommeil est trop tourmenté.
et elle ne comprends rien.
et il me manque. enfin, je ne sais pas...
et toutes ces chansons que je me passe en boucle.
qui réveillent des faits, des moments pas vraiment agréables.
je me trouve très contradictoire.
c'est le piano qui reçoit toute ma douleur.
je suis presque violente. mais tout en nuance.
conne, débile, niaise.
plait-il?

c'est mieux que de se tirer une balle non?


http://tralala.cowblog.fr/images/piano1-copie-1.jpg

Samedi 23 mai 2009 à 15:35

J'ai trop honte.
Les corbeaux, ça roule du cul.
Enfin de la queue.
Que de pensées insensées et déplacées.
J'aime ces soirées "psy" avec elle.
J'ai le cerveau en bouillie.
C'est à cause de ce ballet de questions qui me donne le vertige.
Crise de boulimie.
J'aime, j'aime pas, qu'importe.
C'est quand on se tait qu'on se fait le plus remarquer.
'Ca m'énerve!'
Mais j'ai trop honte.
le rouge à lèvres c'est fini, maintenant, c'est le gloss



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