Je pense à toutes ces choses accomplies.
A ceux qui m'ont apporté hier et aujourd'hui.
Je pense à tout ce que je ne dis pas,
A mes choix, mes joies, mes pourquoi.
Je pense à toutes les fois où j'ai eu tort, [Je pense à ces cachets et ces lettres dissimulées.
Où j'ai brisé des gens en or. A ces rimes tuées, à ces cigarettes fumées.]
Je pense à tous ces trains, toutes ces gares,
A ces nombreux trajets qui ont vidé mon regard.
Je pense à ces merveilleux sourires,
Que je veut rejoindre, que je dois fuir.
Je pense à mes défaillances [Je pense au sang coulé là, sur mes poignets,
Qui sont finalement sans importance. Alors que je cherchais juste du respect.]
Je pense à ces choses exceptionnelles,
A ces plaisirs qui m'ont donné des ailes.
Je pense à ces odeurs, à ces parfums
Qui ont adouci mes chagrins.
Je pense ne pas avoir été à la hauteur, [Je pense à toutes ces amertumes,
Face à mes peurs, face à cette douleur. A celle qui me pèse telle une enclume.]
Je pense avoir été trop hâtive,
Je vois ma vie partir à la dérive.
Je pense aux moments où j'ai été forte,
Pour ne pas que le vent m'emporte.
Je pense que j'ai nourri trop d'espoir, [Je pense à toutes les fois où j'ai trouvé porte close
Je pense à la fin de mon histoire... Alors que je voulais juste y déposer des roses.]
tralala
une histoire de plus
Mardi 19 mai 2009 à 16:52
Mardi 19 mai 2009 à 16:02
Je pige rien à cette vie.
J'crois que y'a jamais rien eu à comprendre en fait.
Vas et fais. Traités comme des bêtes.
J'ai froid. Et beaucoup plus froid qu'elle, ça c'est sûr.
J'ai une triple couche de vêtements et je tremble.
Oui, nous sommes dans un frigo à 5 degrés.
12. Puis 12 et 8 au-dessus. Fais passer ta barquette.
Avec ou sans colorants, aux herbes ou aux épices.
J'en peux plus. Ca me dégoute.
pause.
Mon désespoir s'envole en fumée.
Puis ça repars. Ici faut pas trainer, 'c'est la politique de l'usine'.
Et j'me fais engueuler en plus.
Pour des saucisses.
Et en rentrant, je vois ce courrier...
Youpi. De l'air enfin!
'Tu vois, moi j'ai l'impression que tu vis déjà plus avec nous'
Youpi. Complètement next to my boots.
Pouah.
J'crois que y'a jamais rien eu à comprendre en fait.
Vas et fais. Traités comme des bêtes.
J'ai froid. Et beaucoup plus froid qu'elle, ça c'est sûr.
J'ai une triple couche de vêtements et je tremble.
Oui, nous sommes dans un frigo à 5 degrés.
12. Puis 12 et 8 au-dessus. Fais passer ta barquette.
Avec ou sans colorants, aux herbes ou aux épices.
J'en peux plus. Ca me dégoute.
pause.
Mon désespoir s'envole en fumée.
Puis ça repars. Ici faut pas trainer, 'c'est la politique de l'usine'.
Et j'me fais engueuler en plus.
Pour des saucisses.
Et en rentrant, je vois ce courrier...
Youpi. De l'air enfin!
'Tu vois, moi j'ai l'impression que tu vis déjà plus avec nous'
Youpi. Complètement next to my boots.
Pouah.
Et toutes les nuits c'est pareil, je m'endors sur un oreiller trempé...
Samedi 16 mai 2009 à 17:47
Demi-pointe, pointe, pas de bourré, échappé.
J'ai mal aux pieds.
Des accords lourds.
Des paroles creuses.
J'ai effleuré le bonheur.
Je voulais prendre la voiture, aller très loin.
Te prendre au passage.
Mettre la musique très fort.
Ouvrir les fenêtres et zigzager sur la route.
"T'es contente de partir?" me dit-elle
Ne me faites pas confiance.
La fin est ma seule envie.
Je suis anéantie.
J'ai mal aux pieds.
Des accords lourds.
Des paroles creuses.
J'ai effleuré le bonheur.
Je voulais prendre la voiture, aller très loin.
Te prendre au passage.
Mettre la musique très fort.
Ouvrir les fenêtres et zigzager sur la route.
"T'es contente de partir?" me dit-elle
Ne me faites pas confiance.
La fin est ma seule envie.
Je suis anéantie.
Jeudi 14 mai 2009 à 10:13
je suis à bout. je flirte avec des lardons géants, toute la journée. j'ai les mains écorchées. et la nuit, j'ai le sommeil léger. les cauchemars bousculent les rêves. devenue un simple objet, je voudrais tout abandonner. "aller, on se casse?" pas le choix. et j'ai bientôt fini ce paquet. j'ai grandi trop loin de tout ça. il me manque aussi des repères. comme elle le dit si bien. je sais jouer le début de "sans (re)pères" au piano. après avoir lu ce mail, je le joue en boucle. il y a plein d'enfants qui n'ont pas de maison. moi, j'en ai deux. ma tête est remplie de noeuds. oui je continue à vivre. mais blessée, écorchée, offensée et complètement achevée. il y a des hauts, il y des bas. moi, j'ai causé trop de dégâts.
.tout est de ma faute.
Lundi 11 mai 2009 à 12:51
J'ai parlé avec lui pendant une heure.
Mes larmes coulent depuis vingts minutes.
Je l'appelle chaque semaine.
Elle me hante chaque seconde.
Elles me font rire et pleurer chaque week end.
Il me fait peur vers 17h.
Je la maudit toutes les nuits.
Elle me ridiculise tous les vendredis soirs.
Je les oublie toutes les deux semaines.
J'y pense chaque jour.
Je passe ma vie à me lamenter.
Mes larmes coulent depuis vingts minutes.
Je l'appelle chaque semaine.
Elle me hante chaque seconde.
Elles me font rire et pleurer chaque week end.
Il me fait peur vers 17h.
Je la maudit toutes les nuits.
Elle me ridiculise tous les vendredis soirs.
Je les oublie toutes les deux semaines.
J'y pense chaque jour.
Je passe ma vie à me lamenter.
stay together for the kids disent-ils...