tralala

une histoire de plus

Vendredi 26 juin 2009 à 10:35

Après tout c'est de ma faute, alors maintenant, j'écoute le coeur des autres.

j'me casse putain, je me barre. et après on verra. inch'allah. ses mots me lapident le coeur. ses regards me lacèrent le corps. je rêve à l'impossible. je sature. je n'ai rien à dire. juste... 'fais chier'. j'avale difficilement ma salive. je pense à elle. mais je n'ai pas le droit. je dois faire un gâteau. et faire mes adieux. je suis soulagée. j'ai délaissé les saucisses. je fais du ménage. je pense que je vais passer le meilleur été de ma vie. trop de 'je'. trop de moi. affreuse, nulle, laide et sans importance. je dois me faire une raison. je laisse aller...
le trajet en train. toujours trop long. en JVS, accompagnée, seule ou même en avion. parfois en voiture. la plage, la rivière, la piscine. la fenêtre grande ouverte toute la nuit. les bougies anti-moustiques. les orages. la wii avec lui. les délires musicaux avec elle. les scènes en mode 'pétasses en scooter' au milieu des montagnes. la french manucure avec les scotchs pourris. le ramassage des groseilles. ou des mûres. les raccourcis dans la nature pour aller aux fêtes de village. les feux d'artifices. les olives sous la pergola. les prises de tête avec elle. les magnums géants devant Dardevil. les après-midis à glander. les marchés nocturnes. les fêtes foraines. les churros sur le port.
Ca me manque. should I stay or should I go?

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baby love, il faut que je te dise,
ton coeur n'est pas la tour de Pise
en construction sur la banquise.

Vendredi 19 juin 2009 à 23:33

il neige. j'essaie d'attraper les flocons. ils glissent sur mes bras. et puis soudain, le vent souffle. il me glace. vraiment. et puis je me casse. vraiment. je suis sur la bonne voie et puis je n'y suis plus.
et puis elle arrête la musique. 'C. c'est bien, c'est doux mais je voudrais voir ton côté rock n'roll. Faut que ça sorte des tripes, tu vois?' la musique s'arrête aussi en moi. la glace fond. je fond avec elle...
je dansais, j'étais transportée dans un autre univers. une simple phrase et tout s'écroule.
j'accorde trop d'importance aux mots. beaucoup trop. avant dernier cours. 'Tu pars où?' oui je sais c'est loin. oui je vais regretter la danse. oui c'est bien pour moi. oui c'est bien de changer d'air un peu.
je passe dans la vie des gens telle une mouche devant tes yeux. oui je sais, c'est très poétique. c'est la mode à Paris chérrri
en gros je passe, je t'emmerde, tu me fais signe de partir, je m'exécute.
je suis pas rock n'roll parce que depuis toujours on m'a dit de me taire. de dire merci à la dame. un point c'est tout. et surtout de ne pas donner son avis. et même si je le donne aujourd'hui, il est forcément faux.
tu devrais me voir là, maintenant, je me déchaine sur les touches de mon PC. ça sort des tripes. avec les larmes en plus.
'Je vois qu'une façade. Je m'en fiche. Je veux voir ce qu'il y a dedans.'
je fais tout pour le cacher. c'est pas maintenant que je le montrerais.
je peux même pas lui répondre. j'ai une boule énorme dans ma gorge. un bouclier qui interdit mes mots de passer. les larmes montent bien sur. je parle pas mais je pleure. c'est bien, sois sage et ne dis rien.
et elles qui dansent merveilleusement bien.

[oui je suis jalouse]

et puis cette musique qui me rappelle trop de choses.
j'en ai marre bordel. vraiment.

bon, pensons un peu aux futures bachelières qui doivent aussi en avoir marre de leur révisions. je suis un peu égoïste, j'avoue.
mais je croise les doigts pour vous. et pour toi aussi.

Lundi 15 juin 2009 à 12:14

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on a décidé ça sur le flex. après quelques bouffées de cigarette au parc 'un paradis sur terre'.
la plage à 9h du soir, c'est beau. mais d'une beauté inimaginable. surtout avec elle. one thing is clear et la lune me répondit pour se donner le courage de monter la colline. la mer rejoint le ciel. c'est beau l'infini. 'comme dans un tableau.' j'étais vide et paumée. je suis ressourcée. le son des vagues, le sable dans mes ballerines de pouffiasse, le rugby avec mon sac. une envie de refaire de l'équitation. mais pas avec Gribouille. ni Carotte. [ahahah]. douceur des paroles sur la route du retour. kusmi tea à l'arrivée, bien sur. le milka ça fait péter. on la saura maintenant. on a cramé la boucle des tonnes de fois. en rigolant. on a échangé des phrases philosophiques, il faut le dire. 'levez les petits doigts'. c'est tellement... doux.
petite pensée pour elle et elle aussi. je t'aime tellement, si tu savais...
le besoin de prendre sa valise. de s'en aller sur ces moments si extra.
rangement des livres. petit à petit. relectures des 'Ernest et Célestine' et des 'Max et Lili'. on enlève les vieilles affiches. les cartes postales. on commence à trier ses habits. et puis, au fond d'une commode, sur ma boite à secrets, à côté de ma boite à mots doux, ce petit carnet vert. assise sur le parquet, adossée à mon lit, je l'ouvre délicatement. une date. 07.10.06. j'avais improvisé une préface. 'ici il y a tout... c'est raturé, c'est barré, c'est pas en très bon état, c'est un peu comme moi... vieux carnet déchiqueté, rafistolé... servant d'expose-pensées... vulgairement parlant journal intime...'
et puis j'explique mon mal-être. à travers des pages, des pages entières. des feuilles volantes même. je fais un sacré bond en arrière.
et si... et si ça ne marchait plus. à cause de ça. non. je pense avoir raison aujourd'hui. enfin, je m'en persuade. je replonge dans ma lecture. comme une étrangère. 'j'ai écris ça moi?' je remarque que besoin de vivre reviens souvent. beaucoup de peace & love aussi...
'selon vous je vois trop haut, j'ai des envies démesurées. arrêtez de voir trop bas, ne cherchez pas à me tuer.' des paroles, des poèmes, des petits dessins, des minis récits... il y a des contra la guerra, greva general! des c'est le printemps! il y a des citations d'auteur, des coeurs, des soutien à fathia et samira!... il y a des souvenirs de soirée ou d'après-midi merveilleuses, des points de suspension...
je pense à elles, qui me ressemblent tellement finalement. je pense à tout ce que j'ai appris jusqu'ici. oui j'ai des regrets. ça commence déjà à me manquer. vous. et puis la danse peut être. et puis les fest noz aussi. un nouveau jour se lève. je vois loin dans l'horizon. j'idéalise surement mais... advienne que pourra.
aujourd'hui je ne travaille pas. et j'en suis ravie, si tu savais.

Dimanche 14 juin 2009 à 14:28


je me cache partout. même sur ce blog.
j'ai tellement honte.
ça suffit d'espérer, moi je veux respirer.
c'était mon dernier gala.
j'en ai marre d'être déchirée tout le temps.
ça fait trop mal de devoir choisir.
j'aimerais 'tourner les talons, merci, ciao, basta'
j'ai un regard étranger. extérieur.
so far away.
je suis faible. mais je lui serre la main. de toute mes forces.

'c'est ce qu'on dit, c'est pas toujours ce qu'on voit. quand j'ai demandé pourquoi? on m'a répondu c'est la vie'

Lundi 8 juin 2009 à 16:22

mardi, mercredi congés. ouf. jeudi vendredi samedi travail. et gala. aïe.
pourquoi me prend t-elle de si haut? qu'est-ce que je lui ai fait?
je n'existe pas. voilà. je ne suis pas grand chose.
elle me regarde, me sourit. mais j'en veux pas de sa pitié.
mais peut être me propose t-elle son aide?...
je suis naze. 'la lluvia que caera sobre este cuerpo...'
je vide ma chambre. silencieusement.
back to roots.
j'ai peur. j'appréhende. j'ai hâte. je suis pressée.
pressée comme un citron. au milieu de ces gens.
à 11 ans j'écoutais MC Solaar. je m'imprégnais de ses paroles qui me ressemblaient.
'ta mère t'aime. ton père aussi même s'il n'est pas là'
je regrette tout ce que je fais. mais j'avance.
enfin je pédale dans la semoule ouais.
mais je ne me laisse plus marcher sur les pieds.
'faut pas pousser mémé dans les orties'


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