"Depuis toute la vie je me suis toujours sentie en dehors, où que je sois, en dehors de l'image, de la conversation, en décalage, comme si j'étais seule à entendre des bruits ou des paroles que les autres ne perçoivent pas, et sourde aux mots qu'il me semble entendre, comme si j'étais hors du cadre, de l'autre côté d'une vitrine immense et invisible.
Pourtant hier j'étais là, avec elles. On aurait pu j'en suis sûre, dessiner un cercle autour de nous, un cercle dont je n'étais pas exclue, un cercle qui nous enveloppait, et qui, pour quelques minutes, nous protégeait du monde..."
T'as vu? C. elle nous lâche.
"Sous la table j'enfonce mes ongles dans mes paumes, au plus profond, pour détourner la douleur, pour qu'elle se concentre et afflue là où elle laissera une trace, visible, une trace qui pourra guérir."
La distance ne sépare pas. Elle rapproche.
[introspection]
Je suis presque passée maître dans l'art de me fondre dans le décor. C'est parfois vexant, je le concède, de se sentir invisible aux yeux du monde.
Je suis cachée derrière mon piano. Massif et imposant, il me protège. Comme un grand frère. Comme un père. Malgré tout, les mélodies qui s'en échappent sont des fois si faibles, si frêles... J'en ai le vertige.
Mes yeux s'échappent. Mon regard se baisse. Elles sont merveilleuses. Elles parlent de choses insaisissables pour moi. Elles me demandent d'en dire plus. "Et toi?"
Moi, je ne dis rien. Je ne peux pas sortir ces fichus mots de ma bouche.
Mes yeux s'échappent. Mon regard se baisse. Elles sont merveilleuses. Et moi je me sens ridicule à cacher mes yeux rougis.
Derniers bisous, derniers calins, dernières recommandations, premier feu d'artifice [ici]. C'est frais malgré tout.
Et je voudrais bien me laisser emporter dans ses bras chauds.
Il est 2h du mat', j'ai galéré à ouvrir cette fichue porte pour la dernière fois. Cette porte que j'ai claqué tant de fois.
T'as vu, j'ai mis des majuscules. Parce que j'ai l'impression de commencer ma vie. Enfin. Après un point, un nouveau départ. Qui commence fort.
C. [la vraie]
tralala
une histoire de plus
Mercredi 15 juillet 2009 à 2:17
Lundi 6 juillet 2009 à 11:02
"je crierais que je vous aime jusqu'à ce que j'en crève"
le temps d'apprécier.
non. regardes, derrière toi, elle arrive à toute allure.
BANG.
la poisse, mes amis.
enfin... life is life.
"regardez la lune mes ptits chats"
'ils refusent de regarder la météo. de toute façon, demain, il ne fait pas beau.'
dans un monde en noir et blanc, seules les étoiles sont en couleur
Dimanche 5 juillet 2009 à 13:48
photos. pamplemousse. american movies. soleil. stylo plume. pastèque. sourires. danse. accords. saut périlleux. lunettes oversize. valises. ménage. textos. souvenirs. robe. monoï.
ça sent bon. mais il manque quelque chose. mon coeur est vide. voilà.
Mardi 30 juin 2009 à 14:34
Je viens d'ici. Je viens d'ailleurs.
Peu importe d'où je suis. Peu importe si j'ai peur.
Née à Marseille. De père alsacien. De mère lozérienne. Maison bretonne. Maison languedocienne. Origines allemandes. Espagnoles. Peut-être argentines, russes ou japonaises.
Whatever. Citoyen du monde.
Le plus dur n'est pas de dire d'où je viens mais de savoir qui je suis.
'Il faudrait qu'on comprenne que la vie est belle, qu'elle est injuste souvent mais qu'il faut pas attendre qu'elle s'en aille pour voir qu'elle est d'or, plus que le silence, plus que l'amour...'
*Make a wish*
I'm not a monster. I've done bad & cruel things. But I'm not a monster.
Peu importe d'où je suis. Peu importe si j'ai peur.
Née à Marseille. De père alsacien. De mère lozérienne. Maison bretonne. Maison languedocienne. Origines allemandes. Espagnoles. Peut-être argentines, russes ou japonaises.
Whatever. Citoyen du monde.
Le plus dur n'est pas de dire d'où je viens mais de savoir qui je suis.
'Il faudrait qu'on comprenne que la vie est belle, qu'elle est injuste souvent mais qu'il faut pas attendre qu'elle s'en aille pour voir qu'elle est d'or, plus que le silence, plus que l'amour...'
*Make a wish*
I'm not a monster. I've done bad & cruel things. But I'm not a monster.
Lundi 29 juin 2009 à 16:50
la danse est la fenêtre de l'âme, tu ne peux rien cacher, même pas tes larmes. j'apprends vite mais je prends la fuite. je sens l'euphorie m'effleurer, je sens la folie me frôler. on va laisser l'instinct nous inspirer on va laisser le destin nous dessiner.
il me prend de vous Haïr comme de vous Aimer, il me prend de vous fuir comme de vous approcher.
minute de silence. minute, je pense. toutes ces offenses. quelle démence.
il me prend de vous Haïr comme de vous Aimer, il me prend de vous fuir comme de vous approcher.
minute de silence. minute, je pense. toutes ces offenses. quelle démence.